Publié dans Politique

Transparency International – Initiative Madagascar - Encore un rapport biaisé

Publié le dimanche, 19 novembre 2023


La récente publication de Transparency International - Initiative Madagascar (TI-IM) soulève des préoccupations sérieuses quant à la crédibilité de cette organisation de la société civile. La directrice exécutive de TI-IM adopte une approche particulièrement tendancieuse, remettant en question l'intégrité de ses rapports.
Lors de la diffusion du rapport préliminaire avant les élections, la directrice a elle-même reconnu que les données présentées étaient des allégations non vérifiées. Il est déconcertant de constater qu'elle persiste dans cette méthode en publiant un rapport final tout aussi biaisé, dépourvu de preuves tangibles pour étayer les allégations de corruption électorale à hauteur de 46 milliards d’ariary visant le candidat numéro 3, Andry Rajoelina.
Les reproches portés à l'encontre de TI-IM mettent en lumière le manque de rigueur dans la collecte et la vérification des informations. Le rapport semble être basé sur des spéculations et des approximations, sans le travail de vérification nécessaire pour garantir sa crédibilité. TI-IM oublie de fournir des preuves concrètes pour étayer ses affirmations, sans quoi ces rapports restent entachés d'a priori et dépourvus de toute fiabilité.
Cette façon de faire n’étonne pas les observateurs. Faut-il en effet rappeler que la directrice de TI-IM semble être motivée par une animosité flagrante envers le Président Andry Rajoelina, compromettant ainsi son objectivité. Cette partialité jetant une ombre sur l'intégrité de l'organisation elle-même, remet en question sa capacité à jouer un rôle impartial dans le domaine de la lutte contre la corruption.
Il est impératif que les rapports de TI-IM ne se transforment pas en tribunes partisanes, mais restent fidèles à l'éthique de transparence et d'impartialité. La nécessité de recoupement et de vérification des données ne peut être négligée dans la quête de la vérité, surtout lorsqu'il s'agit d'accusations graves de corruption électorale. Les assertions non étayées et les insinuations sans fondement ternissent la réputation de TI-IM en tant qu'acteur impartial. La directrice exécutive devrait s'efforcer de rétablir la confiance du public en présentant des preuves substantielles plutôt que de se laisser emporter par des sentiments partisans.
La rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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