Publié dans Politique

Victoire d’Andry Rajoelina - Les observateurs internationaux valident

Publié le dimanche, 26 novembre 2023

Les résultats provisoires publiés samedi dernier par la Commission électorale nationale indépendante, donnent le candidat Andry Rajoelina gagnant de l’élection présidentielle du 16 novembre dernier, dès le premier tour. Les premières tendances publiées par l’organe en charge des élections donnaient déjà le Président sortant candidat à sa propre succession largement vainqueur. Ces tendances ont été confirmées. 

Andry Rajoelina est en tête avec 58,95% des voix. Il est suivi par le député Siteny Randrianasoloniaiko crédité de 14,40%. Le trio de tête est complété par l’ancien Président Marc Ravalomanana qui obtient 12,10% des suffrages exprimés selon les résultats provisoires. L’autre ancien Président Hery Rajaonarimampianina et ses 5,18% terminent au pied du podium.  L’autre enjeu de ce scrutin est le taux de participation qui, selon les résultats provisoires publiés ce samedi par la CENI, est finalement arrêté à un honorable 46,36%. Les projecteurs sont désormais braqués sur la Haute Cour constitutionnelle qui livrera le verdict final de cette élection (voir article par ailleurs). 

Présent à la cérémonie de publication de ces résultats provisoires, le candidat Andry Rajoelina a affiché sa satisfaction. Lors d’une interview en marge de la cérémonie, il souligne notamment l’augmentation du nombre de ses électeurs, passant de 1 950 000 lors du premier tour en 2018 à 2 850 000. Une augmentation de près d’un million de personnes que le candidat numéro 3 explique par la confiance, l’acceptation et l’adoption de la continuité des actions qui ont été faites. 

Légitimité des résultats

Le très probable prochain locataire d’Iavoloha insiste également sur la maturité politique et la sagesse de la population malgache, qui a choisi la voie de la continuité, de la sérénité et de la stabilité. Il qualifie l’élection d‘exemplaire et un scrutin modèle et la compare favorablement à d’autres scrutins africains. Concernant le taux de participation, il la met en perspective par rapport à la hausse du nombre de votants.  

Réagissant à la publication de ces résultats, des observateurs électoraux internationaux notent une élection inclusive qui s’est déroulée dans la paix, et appellent ceux qui sont mécontents à faire leurs réclamations selon les règles établies par la loi. Validant ainsi implicitement la victoire du candidat Andry Rajoelina. Dans leur déclaration finale, les experts électoraux de la zone Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) et l’Association Femme action et développement voguent dans le même ordre d’idée. 

« L’élection présidentielle s’est déroulée dans la transparence et l’équité, la constitution et la loi électorale en vigueur ont été respecté tout au long du processus, garantissant ainsi la légitimité des résultats », souligne la déclaration conjointe de ce collectif.  Et de rajouter que « ces élections ont répondu aux normes internationales en matière d’organisation et de déroulement d’élections démocratiques ». Une manière pour eux de réfuter « les demandes d’annulation du scrutin émanant d’autre organisation ».

 

La Rédaction

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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