Publié dans Politique

Réélection du Président Andry Rajoelina - La souveraineté du peuple malgache respectée

Publié le vendredi, 01 décembre 2023



La souveraineté populaire, un principe clé en démocratie, établit que le pouvoir politique découle du peuple. Dans le cas de Madagascar, les récentes élections présidentielles ont été le moyen par lequel la population a exercé son droit de choisir ses représentants. Le processus démocratique, respectant la voix de la majorité,  a abouti à la réélection d'Andry Rajoelina. Une réélection confirmée par la Haute Cour constitutionnelle lors d'une audience solennelle à Ambohidahy, hier en fin de matinée. Le Président sortant est ainsi réélu avec près de 58,96% des voix, comme cela avait été annoncé samedi dernier par la Commission électorale, et une participation de 46,35%, le candidat numéro 3 est suivi par Siteny Randrianasoliniaiko qui est crédité de 14,39% des voix tandis que Marc Ravalomanana, arrivé à la troisième place totalise 12,09 % des voix. Les recours introduits par l'Opposition ont été rejetées. La HCC a constaté quelques irrégularités et a procédé à des annulations partielles ou totales, selon la gravité de ces irrégularités. Selon les résultats du premier tour de la présidentielle annoncés par la Commission Electorale malgache, le Président sortant, Andry Rajoelina, a été réélu avec 58,95% des voix exprimées, soit une légère différence avec les chiffres de la HCC. La Cour constitutionnelle, en validant les résultats, a démontré un engagement envers le respect de la souveraineté du peuple malgache.
Reconnaissance
De leur côté, les membres de la Communauté internationale présentes à Madagascar disent  "prendre acte de la publication par la Haute Cour constitutionnelle des résultats définitifs de l’élection présidentielle du 16 novembre  proclamant vainqueur M. Andry Rajoelina". Elles invitent ainsi le Chef d'Etat dont ils reconnaissent la réélection "à prendre les mesures à même de restaurer un climat de confiance propice au dialogue, notamment dans la perspective des élections législatives et municipales à venir". La délégation de l’Union européenne, la représentation de l’OIF pour l’océan Indien ainsi que les ambassades d’Allemagne, de Corée, des Etats-Unis, de France, du Japon, du Royaume-Uni et de Suisse,  signataires du communiqué conjoint évoquent "des tensions et des incidents ayant émaillé le processus électoral et du contexte politique tendu". C'est pourquoi, elles recommandent que les mesures soient prises "avec toutes les forces vives du pays et les institutions concernées". Elles insistent également sur l'importance de "prendre en compte  les  recommandations  récurrentes des missions  électorales  nationales  et  internationales  en  vue  de  renforcer  le  cadre  juridique  et électoral". Dans leur communiqué,  elles se disent également prêtes "à travailler avec le Président élu et à accompagner le peuple malgache sur la voie d'un développement durable et inclusif, dans un climat de paix et dans le respect des droits humains". 
La Rédaction

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Editorial

  • Etat de droit (suite)
    Nous n’aurions pas un temps assez et suffisant pour décortiquer, décrypter et détaler dans son intégralité ce concept d’Etat de droit. Tellement vaste, tellement délicat et tellement basique, le sujet nécessite une analyse pointilleuse. Elle s’inscrit dans une logique rationnelle visant à essarter l’énorme chantier de la Refondation. Comme nous l’avions déjà eu auparavant, lors des précédentes communications, l’occasion de définir les règles de base relatives à la Refondation. Il nous est impératif d’insister à apporter notre part de brique dans cette œuvre si délicate et si compliquée de refondation de l’Etat et de la Nation malagasy. Nous jugeons, plutôt je le juge indispensable de bien créer une condition de visibilité maximale autour de l’Etat de droit. Une Refondation sans l’implication et l’interaction directe de l’Etat de droit claudique assurément. Elle avancera clopin-clopant.

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