En bénéficiant de ce fonds vert pour le climat, Madagascar fait un nouveau pas en avant dans la lutte contre le changement climatique. Un acquis obtenu grâce aux multiples plaidoyers menés de front par le Président Andry Rajoelina au cours de son premier quinquennat. Faut – il encore rappeler qu’à chacune de ses interventions sur la scène internationale, notamment lors des précédents sommets des Nations unies, le Chef de l’Etat n’a eu de cesse de plaider pour la cause de la population malgache, victime collatérale du changement climatique dont elle n’est pourtant pas coupable.
Une étape significative
D’après les précisions des responsables au niveau du ministère de l’Environnement et du développement durable, ce fonds à titre de « crédits carbone » a également pu être obtenu grâce aux efforts de Madagascar dans la réduction des émissions de carbone, les actions visant à prévenir les émissions de ce gaz néfaste à l’environnement ou encore la préservation de la couverture forestière pour freiner le risque de détérioration. Le processus se poursuivra grâce à la détermination de plusieurs zones d’exécution des projets environnementaux dans plusieurs parties de l’île. La forêt humide située dans le Nord du pays figure parmi les endroits qui remplissent les conditions dans ce sens.
Cette étape franchie et hautement significative contredit les récentes campagnes de dénigrement menées par une frange de la société civile, sous l’égide de Transparency international initiative Madagascar qui prétend que l’Etat malgache ne peut en aucun cas bénéficier d’aucun fonds pour le climat pour des raisons de mauvaise gouvernance. Une fois de plus, le militantisme politique de cette organisation prend le pas sur son objectivité !
La Rédaction