Publié dans Politique

Présent à Mahamasina - Lalaina Ratsirahonana reconnaît le nouveau Président Rajoelina

Publié le dimanche, 17 décembre 2023


« Dans ce monde, il y a un temps pour tout et un moment pour chaque …, un temps pour démolir et un temps pour construire…, un temps pour la guerre et un temps pour la paix ». Ce passage biblique tiré du livre des Ecclésiastes 3 :1, 3,8 a été choisi par l’association An’i Kristy et le parti Fihavanantsika pour débuter leur communiqué de presse publié samedi. Une missive dans laquelle ils réagissent aux commentaires autour de la présence de leur président Lalaina Ratsirahonana à la cérémonie d’investiture officielle du Président de la République Andry Rajoelina. Une présence qui a intrigué bon nombre d’observateurs de la vie publique malgache, étant donné la position politique de l’homme. Rappelons en effet que Lalaina Ratsirahonana, le fils de l’ancien chef d’Etat Norbert Lala Ratsirahonana, a été candidat à l’élection présidentielle et dans le collectif de candidats d’Opposition qui a boycotté la tenue de l’élection présidentielle. Dans leur communiqué, le parti rappelle qu’il a effectivement accompagné les autres candidats qui ont réclamé une élection transparente et acceptée par tous. Cependant, il dit reconnaître que Madagascar a aujourd’hui « un nouveau Président de la République ». Par ailleurs, le parti indique que « L’acceptation de notre invitation à cette investiture est pour nous une étape vers la réconciliation nationale ». La réconciliation est d’ailleurs, selon le communiqué, l’une des raisons d’être du parti, conformément au verset biblique tiré de l’épître des Romains, 12 :18 « S'il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes. ». Le parti, l’association et son président disent ainsi espérer un réel développement de Madagascar passant par une écoute mutuelle et une entraide dans la solidarité et le fihavanana, ainsi qu’une volonté de mettre en œuvre l’Etat de droit et la droiture.
La Rédaction



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Editorial

  • Règles générales prioritaires
    En ce début de cycle nouveau, il importe de rappeler certains principes de base qui figurent comme étant des lignes directrices à respecter, des balises pour éviter les dérapages ou toutes formes d’abus. Quelques règles inévitables s’imposent. Règle numéro un : respect de l’Etat de droit. Concept de fond qui garantit la crédibilité d’un régime en place, le respect de l’Etat de droit dans toutes ses composantes incarne l’identité d’une Nation digne de respect et de reconnaissance. Un Etat de droit signifie un pays qui respecte la loi en vigueur, les Institutions républicaines et place la dignité humaine au centre des intérêts comme étant une priorité cardinale. Personne n’est au-dessus de la loi ! Un Etat de droit entend la mise en œuvre de façon stricte de la bonne gouvernance, ce qui présuppose la priorité accordée à la transparence. De fait, une gestion saine des ressources publiques et de la…

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