Publié dans Politique

Abel Ntsay - « La SECREN n’est pas à vendre »

Publié le lundi, 08 janvier 2024
Abel Ntsay - « La SECREN n’est pas à vendre » Crédit photo : fourni

« On s'engage fermement dans une phase de reconstruction ambitieuse, éclairée par une vision à long terme », s’est exclamé hier, le directeur général de la Société d'études, de construction et de réparation navales (SECREN), Abel Ntsay. Cependant, contrairement aux rumeurs circulant récemment, la SECREN ne sera pas mise en vente, mais recherche activement des partenaires stratégiques internationaux pour relever les défis structurels et financiers auxquels elle fait face. Cette annonce survient suite au lancement d'un appel à manifestation d'intérêt visant à identifier des partenaires stratégiques internationaux capables d'apporter des solutions aux enjeux cruciaux auxquels est confrontée l'entreprise. Trois entreprises internationales ont déjà manifesté leur intérêt pour cette collaboration, selon les révélations du directeur général soulignant qu'aucun ressortissant malagasy ne détient des parts dans ces entreprises. Abel Ntsay, lors de cet entretien avec la presse, a esquissé un ambitieux "Plan de relance" pour la SECREN, visant à reconstruire l'entreprise sous tous ses aspects. Ce plan se déploie en trois phases cruciales dont la recherche de partenaires stratégiques où la priorité est accordée à la recherche d'un partenaire commun, un appui stratégique crucial pour la SECREN. Ensuite, le financement via l'économie bleue à travers lequel trois entreprises ont été identifiées pour un éventuel financement.
Coopération stratégique
Des pourparlers ont déjà été entamés à l'étranger pour sécuriser ces fonds essentiels qui propulseraient l'entreprise vers un nouvel élan. Enfin, les cofinancements bilatéraux dont une démarche est en cours pour obtenir des financements conjoints entre Madagascar et la France, visant à soutenir la reprise urgente de l'entreprise en respectant des normes rigoureuses. La SECREN attend impatiemment la décision finale des partenaires sélectionnés par le Gouvernement pour collaborer avec l'entreprise. Abel Ntsay insiste sur le fait que la SECREN n'est ni à vendre ni à racheter, mais qu'une coopération stratégique est cruciale pour stimuler la croissance de l'entreprise. Malgré les difficultés passées telles que les problèmes à la CNaPS et les obstacles administratifs, la direction reste déterminée à résoudre les défis. Elle exprime sa gratitude envers le soutien du Gouvernement, notamment pour les salaires des employés et le soutien financier, même si certaines promesses restent à concrétiser. Selon sa tête pensante, la SECREN a vécu des années marquées par des défis majeurs, mais elle se prépare à un avenir prometteur avec un accent mis sur la collaboration internationale et la reconstruction. La direction de l'entreprise demeure ferme dans sa vision de faire de la SECREN un symbole de résilience et de succès dans l'industrie navale malagasy.
La Rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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