Publié dans Politique

Parti Freedom - Diriger un pays requiert une préparation

Publié le mardi, 09 janvier 2024

Il faut avoir les bagages nécessaires pour prétendre à devenir un dirigeant compétent. C’est dans cette optique que la fondatrice du parti Freedom, Lalatiana Rakotondrazafy, lors de son annuel rassemblement « université du parti » a réitéré que tout dirigeant a besoin de se préparer. « Ce n’est pas une fois au pouvoir qu’on improvise la politique à mener. Cela a besoin d’une formation de longue haleine. Ainsi, les membres du parti ont été initiés à cet état  d'esprit ». 

L’un des principaux objectifs du Freedom est l’éducation politique. Cette année il y avait donc une formation pour les membres autour de trois thèmes. D’abord, sur la participation à un débat politique, puis la prise de parole en public et enfin le leadership.  Une initiation au droit constitutionnel a été aussi menée étant donné que la connaissance des lois est fondamentale. Selon les propos de la présidente du parti, « gérer un pays requiert des compétences, de l'expérience et une préparation complète. Tous les membres du parti sont censés être des dirigeants et être responsables. C'est aussi pour cela que l'université du parti est organisée chaque année ».

En plus de cela, la justice sociale a été aussi l’un des focus lors de cette réunion. Cela rejoint en effet la politique du Président Andry Rajoelina en prenant soin  des plus démunis. « Les mesures socio-économiques comme la distribution de Vary mora et de kits solaires qui améliorent le quotidien du peuple sont en adéquation avec l’idéologie du parti », indiqua-t-elle.

Interrogée sur la possibilité d’une reconduction au prochain Gouvernement l’ancienne ministre de la Communication et de la Culture a répondu qu’elle est prête à apporter sa contribution. « Etre ministre n’est pas le seul moyen  de faire avancer notre pays. Je suis prête à accomplir mon devoir là où le Président Andry Rajoelina en décide ».

 

N.R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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