Publié dans Politique

Réforme de l'enseignement technique - Les partenaires répondent à l’appel

Publié le mardi, 06 février 2024

Hier, le ministère de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle (METFP) a exposé sa vision de réforme pour améliorer l'enseignement technique et la formation professionnelle dans le pays. Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts du Gouvernement actuel pour lutter contre la pauvreté, autonomiser les individus, promouvoir la production et l'industrie, et offrir des emplois décents aux jeunes.

Afin d’atteindre pleinement ces objectifs, le ministère s'engage à collaborer avec divers partenaires, y compris des organisations internationales telles que la Banque mondiale, l'OIT, l'UNESCO, le FID et autres. 

Le secteur privé a aussi répondu massivement à la réunion. Suite à la présentation de cette vision de réforme, une centaine d’entre eux ont déjà manifesté leur volonté de travailler et d’appuyer le METFP. Cette forte mobilisation témoigne de l'engagement des diverses parties prenantes à contribuer à la mise en œuvre réussie de cette initiative.  La réunion avec les partenaires ne se limitera pas à une simple rencontre, mais elle sera suivie de discussions approfondies avec chacun des partenaires pour concrétiser une coopération fructueuse dès que possible.

L’offre ne coïncide pas à la demande

L'un des défis majeurs identifiés par la ministre Lalatiana Rakotondrazafy est l'inadéquation entre les offres d'emploi et la formation dispensée. De nombreux jeunes diplômés ne satisfont pas aux exigences des entreprises, ce qui crée un écart entre l'offre et la demande sur le marché du travail. De plus, les infrastructures des établissements d'enseignement technique et professionnel sont souvent dégradées, voire délabrées, compromettant ainsi la qualité de l'éducation dispensée. Certains étudiants se retrouvent même à étudier dans des bâtiments sans toit, ce qui affecte l'efficacité de leur apprentissage. 

Pour remédier à ces problèmes, le ministère a proposé cinq points majeurs. La réforme du programme et de la structure de l'enseignement pour mieux répondre aux besoins actuels du marché du travail. Puis l'orientation des étudiants vers des domaines professionnels porteurs. Il ne faut pas non plus oublier la rénovation des infrastructures existantes et de créer de nouveaux établissements publics de formation, ainsi que des infrastructures d'incubation professionnelle. Enfin, il faut compter sur l'intégration des MOOC (Massive Online Open Courses) afin d’offrir des opportunités d'apprentissage en ligne à un plus grand nombre de jeunes.

 

Nikki Razaf

Fil infos

  • Andry Rajoelina - « J’ai dû rejoindre un lieu sécurisé »
  • Présidence du Sénat - Jean André Ndremanjary assure l’intérim
  • Actu-brèves
  • Présidence du Sénat - Le bureau permanent destitue le Général Ravalomanana Richard
  • Décès d’un étudiant à Antsiranana - Le Président de la République induit en erreur 
  • Premier ministre Zafisambo Ruphin - « Le retour à la vie normale est une priorité »
  • Campus Vontovorona - Les groupes électrogènes installés 
  • Actu-brèves
  • Présidence - Vers un grand ménage
  • Actus-brèves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • L’ordre public
    Un précieux bien public à protéger, un trésor national à haute valeur ajoutée en somme, un patrimoine immatériel à sauvegarder, l’ordre public caracole en tête des priorités qu’il faille avoir sous contrôle en premier lieu. Dans un pays où l’ordre public est absent en ce sens qu’il glisse vers l’anarchie, il ne peut pas y avoir une chance d’aboutir à la réussite. Dans un pays où le trouble dans tous ses états prédomine, la sérénité part en fumée et la confiance disparait. L’ordre public, la sérénité et la confiance, trois en un, garantit le développement. Comme tout trésor, l’ordre public en abrégé OR car il s’agit réellement de l’or, se cherche et se préserve précieusement.

A bout portant

AutoDiff