Publié dans Politique

Route nationale 2 - Déjà des signes de dégradation

Publié le mardi, 06 février 2024

La Route nationale 2 (RN2) refait parler d'elle. Mais malheureusement, pas toujours pour les bonnes raisons. Les espoirs suscités par les réfections de la fin de l'année dernière semblent aujourd'hui en effet être éclipsés. La réalité est marquée par la détérioration express de certaines parties de cette artère vitale du pays. Les récentes pluies ont, en effet, mis en évidence les lacunes des rénovations effectuées sur cette route. Des portions, supposément réhabilitées, montrent des signes évidents d'usure.

Cette situation laisse les usagers perplexes quant à la qualité des travaux entrepris par les entreprises responsables. Il est décevant de constater que, malgré les investissements dans la réfection de la RN2, celle-ci n'a pas longtemps résisté aux conditions météorologiques actuelles. Les usagers se plaignent par ailleurs des nids-de-poule apparus et des tronçons de chaussée dégradés, là où des travaux n’ont pas été entrepris. Les critiques portent principalement sur la partie entre Brickaville et Toamasina. 

Ce qui suscite davantage de frustration est le contraste frappant avec le tout nouveau pont de Mangoro, prêt à être inauguré cette semaine par le Président de la République. Alors que la RN2 montre des signes de faiblesse, le pont de Mangoro symbolise la modernité et la qualité de construction. Il est impératif de questionner les entreprises responsables des réfections de la RN2 sur la durabilité de leurs travaux. Les contribuables par l’intermédiaire du ministère des Travaux publics notamment, ont investi des fonds considérables dans ces projets. Il est inacceptable de constater une dégradation aussi rapide. Les usagers de la route appellent ainsi à une action immédiate pour remédier à la situation. Outre la RN2, l’état de certains tronçons de la Route nationale 6 (RN6) fait aussi jaser ses usagers. L’état de la route est inqualifiable. Le vol de buse ne fait que rajouter au problème. Une situation qui doit être prise à bras- le- corps tant qu’il est encore temps.

 

La rédaction

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Editorial

  • Déficit de confiance
    Les investisseurs boudent. Apparemment, ils hésitent mille fois et réfléchissent soixante-sept fois avant de débarquer sur la Grande île pour placer sinon fructifier leurs précieux capitaux. La directrice générale de l’Economic development board of Madagasikara (EDBM), Josielle Rafidy, devait avouer récemment et publiquement que les investisseurs, du moins les vrais et potentiellement importants, tardent à venir au pays. L’EDBM est l’agence nationale chargée de promouvoir les investissements à Madagasikara. De ce fait, l’EDBM a pour objectif de renforcer la compétitivité du secteur privé, d’accroître l’investissement privé et étranger direct et d’accompagner les investisseurs. A ce titre, l’EDBM propose des services qui pourraient être utiles aux investisseurs tels que des conseillers spécialisés et un guichet unique dans l’objectif précis de faciliter l’implantation et l’expansion des entreprises. En somme, tout y est pour accueillir, comme il se doit, les investisseurs ayant choisi la Grande île pour placer et pour fructifier leur argent.…

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