Publié dans Politique

Forces armées - Pluie d’étoiles chez les officiers

Publié le lundi, 26 février 2024

Des officiers issus de la Gendarmerie et de l’Armée ont été élevés au rang de Général de corps d’armée, de division ou de brigade.

Cette cérémonie de remise de galons à Ampahibe, hier, fait suite aux trois décrets édictés le 23 février 2024 pour nommer trente militaires et gendarmes aux grades de Généraux de corps d'armée, de généraux de division et de généraux de brigade. Ces nominations ont eu un impact significatif sur la structure de commandement de l'Armée et de la Gendarmerie nationale. En tout, 17 " Général de brigade" ont été élevés au rang de "Général de division" et  11 colonels ont eu leur étoile de " Général de brigade".

En plus, parmi les grosses pointures figurent le Général de corps d'armée Lala Monja Delphin Sahivelo, ministre des Forces armées, et le Général de corps d'armée Andriantsarafara Andriamitovy Rakotondrazaka, ministre délégué chargé de la Gendarmerie nationale. Actuellement, l’Armée compte trois Généraux de corps d'armée toujours en exercice dans ses rangs avec les Généraux Richard Rakotonirina et Josoa Rakotoarijaona, anciens ministres de la Défense nationale. Du côté de la Gendarmerie on a donc deux Généraux de corps d'armée en activité avec l’ancien SEG, le Général Serge Gellé.

Porter de telles étoiles demande un dévouement à la nation « Il faut faire attention dans l’accomplissement de son devoir, il faut de la détermination pour en être digne. Tout le monde ne devient pas Général. Je souhaite que ces Généraux soient capables de remplir les fonctions qui leur sont confiées. Ils seront dignes de la confiance que leur accorde le Président Rajoelina Andry et ils porteront haut l’honneur de l'Armée malagasy », indiqua le ministre de la Défense nationale, Monja Delphin Sahivelo.  Il a aussi ajouté que cette distinction a été le fruit d’un comportement exemplaire dans leurs tâches que ce soit en matière de corruption ou de savoir-faire. En tout cas, cette pluie d’étoiles a été le moment de  des vœux pour ceux qui ont assisté à  la cérémonie.

 

Nikki Razaf

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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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