Publié dans Politique

Détournements et malversations à la société Fanalamanga - 7 personnes inculpées, dont un député

Publié le mardi, 19 mars 2024

Une affaire secoue la société publique Fanalamanga à Moramanga. Sur son site web, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) a annoncé l'inculpation de sept individus, dont un ancien directeur général de la Fanalamanga, actuellement député de Madagascar. Les accusations portent sur des actes de détournement de fonds et de malversations d'une gravité inquiétante.

Les enquêtes menées par le BIANCO révèlent plusieurs irrégularités, notamment le détournement de fonds destinés à des compétitions sportives, l'utilisation frauduleuse de bons de sortie, ainsi que l'acquisition illégale de camions pompiers en violation du code des marchés publics. Le préjudice financier est estimé à plus de 400 millions d’ariary, représentant une atteinte significative aux deniers publics et à la confiance des citoyens envers les institutions gouvernementales. A l'issue des enquêtes, l'affaire aurait été transmise au Parquet du Pôle anti-corruption. 7 personnes ont été déférées.

Parmi les inculpés, le BIANCO cite l'ancien directeur général de la Fanalamanga. Celui-ci, désormais député, est particulièrement impliqué, son rôle d'instigateur des malversations ayant été établi, indique l'organe anti-corruption d'Ambohibao. Cependant, le BIANCO indique que son statut de parlementaire lui confère des immunités, ce qui complique les poursuites judiciaires à son encontre. Tous les inculpés ont été mis en liberté provisoire en attendant le procès devant la juridiction spécialisée en charge des affaires de corruption des 67ha.

Les citoyens attendent avec impatience que la Justice soit rendue de manière transparente et que les responsables soient tenus pour responsables de leurs actes. Cette affaire représente un test crucial pour la volonté de lutter contre l’impunité, en particulier au niveau de l’Assemblée nationale. La manière dont cette institution traite le cas de ce parlementaire, déterminera sa crédibilité et son efficacité  dans la lutte contre la corruption. En tout cas, en mettant en lumière les défis posés par les immunités parlementaires, cette affaire souligne la nécessité d’une réforme pour garantir que tous les individus, quelle que soit leur position, soient tenus responsables de leurs actions devant la loi.

 

La Rédaction

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Editorial

  • A la guerre !
    A la guerre comme à la guerre. La guerre est une guerre. Et non un semblant ou une simulation de combat, « sarin’ady ». La campagne électorale bat son plein. Les 473 candidats pour les législatives du 29 mai sont en pleine bataille et cela afin d’être parmi les 160 heureux élus de l’Assemblée nationale, version 2024 – 2029. Le siège doré de Tsimbazaza et celui d’Anosikely attisent la convoitise et suscitent d’immenses intérêts. En effet, avoir un siège non seulement « doré » du Palais de Tsimbazaza ou du Palais de Verre « auréolé » de respect et d’honneur mais aussi et surtout fort « juteux » et sous la protection d’un « parapluie étanche » ne se prive point. A certains égards, être parlementaire revêt de vifs intérêts mieux qu’être membre du Gouvernement. On ne se trompe pas en disant que la forte majorité de ces prétendants aux…

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