Publié dans Politique

Sénat - Vacance d'un siège constatée

Publié le mardi, 19 mars 2024

Le président du Sénat a officiellement saisi la Haute Cour constitutionnelle pour constater la vacance d'un siège de sénateur, suite à la nomination de Ramanambintana Richard Barjhon en tant que président de la délégation spéciale de la Commune urbaine d’Antananarivo, par arrêté du Gouvernement.  Conformément à la loi organique, la saisine a été effectuée dans les délais légaux, rendant la démarche du président du Sénat recevable.

En examinant les faits, la HCC établit que Ramanambintana Richard Barjhon, précédemment désigné par le Président de la République en tant que sénateur, a été nommé à sa nouvelle fonction le 1er mars 2024. Cela implique la vacance de son siège de sénateur.

La loi organique stipule que dans de tels cas, la Haute juridiction d’Ambohidahy notifie sa décision de constatation de la vacance au Président de la République. Celui-ci est alors chargé de désigner un nouveau sénateur, conformément aux dispositions en vigueur.

 

Il est à noter que Ramanambintana Richard Barjhon fait partie des six sénateurs nommés par le Président de la République en janvier 2021, conformément au décret n°2021-060 du 18 janvier 2021. Ainsi, il revient désormais au Président de la République de procéder à la nomination d'un nouveau sénateur pour combler le siège désormais vacant au sein du Sénat.

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Editorial

  • Etat de droit (suite)
    Nous n’aurions pas un temps assez et suffisant pour décortiquer, décrypter et détaler dans son intégralité ce concept d’Etat de droit. Tellement vaste, tellement délicat et tellement basique, le sujet nécessite une analyse pointilleuse. Elle s’inscrit dans une logique rationnelle visant à essarter l’énorme chantier de la Refondation. Comme nous l’avions déjà eu auparavant, lors des précédentes communications, l’occasion de définir les règles de base relatives à la Refondation. Il nous est impératif d’insister à apporter notre part de brique dans cette œuvre si délicate et si compliquée de refondation de l’Etat et de la Nation malagasy. Nous jugeons, plutôt je le juge indispensable de bien créer une condition de visibilité maximale autour de l’Etat de droit. Une Refondation sans l’implication et l’interaction directe de l’Etat de droit claudique assurément. Elle avancera clopin-clopant.

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