Publié dans Politique

Monde carcéral - Traiter les prisonnières dignement

Publié le vendredi, 12 avril 2024


Un partenariat significatif a été établi entre la Fondation Akbaraly et le ministère de la Justice le 11 avril dernier. Cette collaboration vise à améliorer les conditions sanitaires des femmes détenues dans les prisons de Madagascar, ainsi que leur réinsertion socio-économique. Cet accord représente une avancée majeure dans les efforts visant à humaniser les conditions carcérales et à favoriser la réinsertion sociale des détenues. La surpopulation dans les prisons constitue un défi majeur en compromettant sérieusement les conditions de détention des femmes. Cette initiative conjointe s'inscrit dans les actions du ministère de la Justice pour promouvoir l'avancement du genre dans le milieu carcéral, en collaboration avec des partenaires tels que la Fondation Akbaraly, grâce au système de Partenariat Public-Privé (3P).
La convention vise principalement à garantir aux femmes détenues un accès à des soins de santé de qualité. Un accent particulier est mis sur la prévention, le diagnostic précoce et le traitement des cancers du sein et du col de l'utérus. Cette démarche vise à améliorer la prise en charge médicale des détenues et à leur offrir des services de santé adaptés à leurs besoins spécifiques.

Réinsertion professionnelle et sociale

En plus des soins de santé, la convention a pour objectif de faciliter la réinsertion professionnelle des détenues. Cela se traduit par leur intégration dans les centres gérés par la Fondation Akbaraly, en prenant en considération leurs compétences, leurs profils et les besoins de la Fondation. Cette approche vise à offrir aux femmes détenues des opportunités de réinsertion sociale et professionnelle après leur période d'incarcération. D’ailleurs, 50 femmes à la prison d’Antanimora ayant fini leur formation seront prises dans les sociétés affiliées à la fondation.
Ce partenariat renforce les liens entre la Fondation Akbaraly et le ministère de la Justice, démontrant leur engagement commun en faveur de l'amélioration de la vie des femmes malagasy incarcérées, quelles qu’en soient les circonstances.

Fil infos

  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff