La numérisation, un catalyseur de la bonne gouvernance
La numérisation est considérée comme un catalyseur essentiel de la modernisation de la gouvernance. Hier, Madagascar a célébré la Journée de la Fonction publique africaine en mettant en avant la numérisation comme un élément crucial pour améliorer la gouvernance publique sur le continent. Cette célébration a rassemblé tous les ministères à travers des expositions visant à promouvoir l'innovation et le progrès dans le secteur public. De nombreuses administrations publiques ont déjà intégré des technologies numériques pour optimiser leurs opérations quotidiennes. Par exemple, l'enregistrement de tous les employés du Gouvernement dans un système numérique a permis de réduire l'utilisation du papier, simplifier les processus administratifs et renforcer la lutte contre la corruption, selon les dires de Lanto Rabenarivo, secrétaire général du ministère du Travail, de l'Emploi et de la Fonction publique. La numérisation est un levier essentiel pour moderniser la gouvernance publique et améliorer la prestation des services administratifs aux citoyens. Néanmoins, malgré les progrès réalisés, des défis persistent, notamment en ce qui concerne l'accès aux équipements dans les régions éloignées. Les fonctionnaires, forts de leur expérience dans la gestion des services publics, font preuve d'adaptabilité en embrassant ces nouvelles technologies. La transition vers la numérisation implique l'application de normes uniformes pour la gestion du personnel, ce qui contribue à améliorer l'efficacité et la transparence des services publics.
Les Etats-Unis soutiennent les projets innovants et structurants dans le domaine du développement numérique
Madagascar, à travers le MNDPT, a mis en œuvre ces dernières années des projets novateurs et structurants dans le domaine du numérique, en accord avec la Politique générale de l’Etat. Les Etats-Unis ont exprimé leur volonté de soutenir ces initiatives et de contribuer à leur succès. Cela a été évoqué lors de la rencontre entre Jennifer Bachus, première secrétaire d'Etat adjointe chargée du cyberespace et de la politique numérique et de Tahina Michel Razafindramalo, ministre du Développement numérique, des Postes et des Télécommunications.
La réunion, honorée par la présence de l’ambassadrice des Etats-Unis à Madagascar, Claire Pierangelo, a mis en lumière les opportunités offertes par le numérique et les nouvelles technologies pour le développement de Madagascar. Les discussions ont également porté sur les collaborations potentielles entre les deux pays dans ce domaine crucial. La première secrétaire d'Etat adjointe a exposé l'objectif du Département d'Etat américain de bâtir une alliance numérique et de collaborer avec des pays et des acteurs engagés dans le développement de technologies ouvertes, favorisant un usage universel et sécurisé. Ces avancées sont destinées à promouvoir le progrès public au sein d'une société démocratique.
Madagascar renforce sa coopération internationale à travers deux nouvelles lois adoptées par le Sénat
Après son adoption à l'Assemblée nationale, le Sénat de Madagascar a entériné le projet de loi n°020/2022, approuvant l'accord révisé de Georgetown au sein de l'OEACP. Cet accord, en vigueur depuis avril 2020, a été amendé pour mieux aborder les enjeux actuels tels que l'environnement, le climat et la paix. En ratifiant cet accord, Madagascar cherche à consolider ses liens avec les pays membres de l'OEACP, renforçant ainsi sa présence sur la scène internationale. La vision de cet accord est de fournir un cadre pour relever les défis mondiaux ensemble, soulignant l'engagement de Madagascar envers la coopération internationale. Le Sénat a également approuvé le projet de loi n°008/2024, marquant l'adhésion de Madagascar à la Convention de Malabo de l'Union africaine sur la Protection des réseaux de télécommunications et des Données des personnes physiques. Cette convention, établie en 2014, vise à aider les pays africains à gérer efficacement les défis liés aux technologies de l'information, au commerce électronique et à la protection des données. L'adhésion de Madagascar à cette convention renforcera la sécurité des réseaux de télécommunications et la protection des données personnelles des citoyens, contribuant ainsi au développement économique du pays. En outre, cette démarche soutient la lutte contre la cybercriminalité, favorisant l'attrait des investisseurs étrangers et renforçant la coopération régionale en matière de sécurité informatique.