Publié dans Politique

ACTU-BREVES

Publié le dimanche, 23 juin 2024

Préparer le terrain pour le Sommet du 9ème FOCAC, du 4 au 6 septembre 2024 à Beijing. La ministre des Affaires étrangères, Rafaravavitafika Rasata, a présidé une séance de travail avec l’ambassadeur de la République populaire de Chine à Madagascar, Ji Ping, et leurs équipes respectives ce 21 juin. Les discussions lors de cette rencontre ont principalement porté sur plusieurs points clés, notamment la revue de la coopération sino-malagasy dans le cadre de la mise en œuvre des 9 programmes décidés lors de la 8ème Conférence ministérielle du forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) en 2021. Les deux parties ont également préparé le terrain pour le Sommet du 9ème FOCAC, prévu du 4 au 6 septembre 2024 à Beijing, en Chine. Un accent particulier a été mis sur les perspectives de coopération future entre Madagascar et la Chine, en particulier la finalisation des accords bilatéraux en cours de négociation. Le partenariat entre les deux pays est caractérisé par sa diversité et sa multiplicité de formes, reposant sur les principes fondamentaux de confiance mutuelle, de respect réciproque, de non-ingérence dans les affaires intérieures et du respect de la souveraineté nationale. Madagascar et la République populaire de Chine continuent ainsi de renforcer leurs liens de coopération dans divers domaines stratégiques, contribuant au développement économique et social des deux nations. 

Mener à bien le métier de pharmacien dans le cadre légal. 21 pharmaciens ont suivi une formation à l’Ecole nationale de la magistrature et des greffes (ENMG. Ayant pour thème : « Les pharmaciens inspecteurs en leur qualité d’officier de la Police judiciaire ». L’objectif principal de la formation était de permettre aux pharmaciens du ministère de la Santé publique de réaliser des inspections pharmaceutiques rigoureuses et efficaces. « Il est important de doter les pharmaciens des compétences juridiques et techniques nécessaires pour mener à bien leurs missions conformément à la réglementation en vigueur » indiqua Anthony Ramarolahihaingonirainy, directeur général de l’ENMG lors de la cérémonie d’ouverture. Pour sa part, Hoby Ravelomampianina, directrice de l’AMM, a également souligné l'importance de cette formation pour assurer le respect des lois, des règlements et des normes de bonnes pratiques dans le domaine pharmaceutique. Elle a précisé que cette formation visait à initier les pharmaciens au volet juridique et judiciaire, les qualifiant ainsi en tant qu’officiers de Police judiciaire. Pendant les 10 jours de formation, les participants ont abordé différents sujets essentiels liés à leur mission d'inspecteur en tant qu'officiers de la Police judiciaire. Ces thèmes comprenaient notamment la législation pharmaceutique, les infractions pénales liées à la pharmacie, la procédure pénale, la tenue et la rédaction des procès-verbaux en tant qu'officiers de la Police judiciaire. L'événement a été organisé en collaboration avec le ministère de la Santé publique et l’Agence des médicaments de Madagascar (AMM). Le financement de cette formation a été assuré par l'USAID via le projet IMPACT.

Madagascar jouera un rôle crucial dans la préparation du sommet de l'avenir. Ainsi, le ministère des Affaires étrangères malagasy a accueilli une journée nationale de plaidoyer, d'informations et de sensibilisation en vue de la préparation de ce sommet. Les Nations unies accordent une attention particulière à la jeunesse et reconnaissent l'importance de sa voix. C'est une opportunité pour eux de contribuer à façonner leur propre avenir. Dans son discours, la ministre des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, a souligné l'engagement de Madagascar dans ce sommet en faveur du développement durable, de la paix et de la prospérité pour tous. « Nous sommes réunis aujourd'hui pour réaffirmer notre engagement collectif en faveur du développement durable, de la paix et de la prospérité pour tous. Le pays contribuera à restaurer la confiance envers le multilatéralisme et renforcera la coopération internationale pour relever les défis mondiaux de manière efficace ». La journée a également mis l'accent sur la consultation intergénérationnelle, notamment à travers la campagne "Donnons la voix à l’avenir", permettant aux jeunes malagasy de s'exprimer sur leurs visions et attentes pour l'avenir.  Cet événement d'envergure mondiale se tiendra du 22 au 23 septembre 2024 au siège des Nations unies à New York. Il réunira des dirigeants du monde entier pour discuter de la manière de construire un nouveau consensus international et de trouver des moyens d'améliorer le présent tout en préservant l'avenir. Après cette première séance d'information, une deuxième journée sera organisée pour discuter de la mise en œuvre concrète du « pacte de l'avenir ». 

 

Le journaliste Kamy Mickaelys Ndiamahazo doit comparaître aujourd'hui devant le Parquet pour des accusations de diffamation. L'accusation a été portée par un ancien préfet de Toamasina, suite à un article écrit par notre confrère et publié récemment dans la presse. Cet article, écrit par Kamy, aurait suscité une vive réaction de l'ancien préfet, qui estime que les propos tenus sont diffamatoires. Fait notable, ce haut fonctionnaire a été démis de ses fonctions peu après la publication de l'article, ce qui soulève des questions sur une possible coïncidence ou relation de cause à effet. La semaine dernière, Ndiamahazo a été convoqué par la section de recherches de la Gendarmerie pour une audition dans le cadre de cette affaire. Après son interrogatoire, il a été autorisé à rentrer chez lui. La communauté journalistique et les défenseurs de la liberté de la presse suivent de près cette affaire, inquiets des implications pour la liberté d’expression à Madagascar.

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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