Mener à bien le métier de pharmacien dans le cadre légal. 21 pharmaciens ont suivi une formation à l’Ecole nationale de la magistrature et des greffes (ENMG. Ayant pour thème : « Les pharmaciens inspecteurs en leur qualité d’officier de la Police judiciaire ». L’objectif principal de la formation était de permettre aux pharmaciens du ministère de la Santé publique de réaliser des inspections pharmaceutiques rigoureuses et efficaces. « Il est important de doter les pharmaciens des compétences juridiques et techniques nécessaires pour mener à bien leurs missions conformément à la réglementation en vigueur » indiqua Anthony Ramarolahihaingonirainy, directeur général de l’ENMG lors de la cérémonie d’ouverture. Pour sa part, Hoby Ravelomampianina, directrice de l’AMM, a également souligné l'importance de cette formation pour assurer le respect des lois, des règlements et des normes de bonnes pratiques dans le domaine pharmaceutique. Elle a précisé que cette formation visait à initier les pharmaciens au volet juridique et judiciaire, les qualifiant ainsi en tant qu’officiers de Police judiciaire. Pendant les 10 jours de formation, les participants ont abordé différents sujets essentiels liés à leur mission d'inspecteur en tant qu'officiers de la Police judiciaire. Ces thèmes comprenaient notamment la législation pharmaceutique, les infractions pénales liées à la pharmacie, la procédure pénale, la tenue et la rédaction des procès-verbaux en tant qu'officiers de la Police judiciaire. L'événement a été organisé en collaboration avec le ministère de la Santé publique et l’Agence des médicaments de Madagascar (AMM). Le financement de cette formation a été assuré par l'USAID via le projet IMPACT.
Madagascar jouera un rôle crucial dans la préparation du sommet de l'avenir. Ainsi, le ministère des Affaires étrangères malagasy a accueilli une journée nationale de plaidoyer, d'informations et de sensibilisation en vue de la préparation de ce sommet. Les Nations unies accordent une attention particulière à la jeunesse et reconnaissent l'importance de sa voix. C'est une opportunité pour eux de contribuer à façonner leur propre avenir. Dans son discours, la ministre des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, a souligné l'engagement de Madagascar dans ce sommet en faveur du développement durable, de la paix et de la prospérité pour tous. « Nous sommes réunis aujourd'hui pour réaffirmer notre engagement collectif en faveur du développement durable, de la paix et de la prospérité pour tous. Le pays contribuera à restaurer la confiance envers le multilatéralisme et renforcera la coopération internationale pour relever les défis mondiaux de manière efficace ». La journée a également mis l'accent sur la consultation intergénérationnelle, notamment à travers la campagne "Donnons la voix à l’avenir", permettant aux jeunes malagasy de s'exprimer sur leurs visions et attentes pour l'avenir. Cet événement d'envergure mondiale se tiendra du 22 au 23 septembre 2024 au siège des Nations unies à New York. Il réunira des dirigeants du monde entier pour discuter de la manière de construire un nouveau consensus international et de trouver des moyens d'améliorer le présent tout en préservant l'avenir. Après cette première séance d'information, une deuxième journée sera organisée pour discuter de la mise en œuvre concrète du « pacte de l'avenir ».
Le journaliste Kamy Mickaelys Ndiamahazo doit comparaître aujourd'hui devant le Parquet pour des accusations de diffamation. L'accusation a été portée par un ancien préfet de Toamasina, suite à un article écrit par notre confrère et publié récemment dans la presse. Cet article, écrit par Kamy, aurait suscité une vive réaction de l'ancien préfet, qui estime que les propos tenus sont diffamatoires. Fait notable, ce haut fonctionnaire a été démis de ses fonctions peu après la publication de l'article, ce qui soulève des questions sur une possible coïncidence ou relation de cause à effet. La semaine dernière, Ndiamahazo a été convoqué par la section de recherches de la Gendarmerie pour une audition dans le cadre de cette affaire. Après son interrogatoire, il a été autorisé à rentrer chez lui. La communauté journalistique et les défenseurs de la liberté de la presse suivent de près cette affaire, inquiets des implications pour la liberté d’expression à Madagascar.