Publié dans Politique

Mairie d’Antananarivo - Des candidats se prononcent

Publié le mardi, 09 juillet 2024

Les candidats pour les élections communales commencent à bouger. En effet, plusieurs personnalités ont annoncé à  travers leurs comptes sur les réseaux sociaux ou via média interposé leur intention de participer à la conquête de la Mairie d’Antananarivo. La dernière en date est celle de l’ex-journaliste d’une chaîne privé de la Capitale, Rinah Rakotomanga. Celle-ci a déclaré que son projet pour la ville est mûrement réfléchi depuis près de 14 ans. D’autres aussi se sont manifestés, notamment, Ndriana Razanamasy fils aîné de Guy Willy Razanamasy, ancien Premier ministre et Maire de la Commune urbaine d’Antananarivo.

On peut aussi relever du côté de la plateforme Firaisankina la probable participation de Rivo Rakotovao. A l'approche de ce scrutin de proximité, il est indéniable que les partis regroupés au sein de l'IRMAR ou du parti TIM vont bientôt se faire entendre et suivre le mouvement. Pour sa part, l’actuel président de la délégation spéciale de la CUA, Richard Ramanambintana, a déclaré dans les médias que celui-ci se représentera si ses résultats à la tête de la Commune sont « probants ». En effet, avec les modifications sur les dispositions légales relatives aux délégations spéciales, le PDS peut se porter candidat aux communales.

Validation, en attente d’un décret d’application 

A part la date prévue du 6 novembre, jusqu'ici aucune date officielle n’a été prononcée par la Commission nationale électorale indépendante (CENI). En effet, il reste encore une étape cruciale, avant d’enclencher le compte à rebours des élections communales, en l’occurrence la publication d’un décret d’application par le Gouvernement, qui devrait être promulgué au plus tard le 6 août. En plus, le dépôt de candidature, du 8 jusqu’au 22 juillet, n’a pas été entériné par le Gouvernement. Du côté de la CENI, elle a évoqué la question de la confection des bulletins uniques. A ce sujet, le soutien financier des partenaires à l’organisation des élections, est attendu, étant donné que le Basket Fund a déjà été épuisé lors de la présidentielle et des législatives. Des zones d’ombre budgétaires persistent même s’il a été annoncé dans la Loi de finances initiale (LFI 2024) que 50 milliards d’ariary seront réservés aux élections communales.

 

Nikki Razaf

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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