Publié dans Politique

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Publié le mardi, 30 juillet 2024

Travaux de réhabilitation des rues de la Capitale. Le ministère des Travaux publics s'attèle à améliorer les routes de la Capitale pour optimiser la circulation et la fluidité du trafic. Plusieurs chantiers de réhabilitation sont en cours dans différentes parties de la ville, visant à moderniser les infrastructures et à garantir la sécurité des usagers. La route Vatobe, s'étendant sur 67 hectares et mesurant 500 mètres, est l'un des chantiers majeurs en cours. Outre la construction et le revêtement tardif, un canal d'eau est également en cours de construction le long de cette route. Ces travaux visent à améliorer la qualité de la chaussée et à assurer la durabilité de l'infrastructure. Un autre tronçon de route en chantier est celui reliant BATPRO Soanierana au passage CAPSAT et Ankadilalana. Les travaux comprennent la construction de trottoirs, de murs de soutènement et d'autres éléments de reconstruction temporaire. Cette initiative vise à renforcer la sécurité routière et à moderniser les voies de circulation. Sur la route reliant le rond-point Ankadilalana-Tsimbazaza (Galana), des travaux de réparation des nids-de-poule et d'amélioration globale de la chaussée sont en cours. Ces actions sont essentielles pour garantir la qualité des infrastructures routières et pour assurer la sécurité des conducteurs et des piétons. Selon le MTP, il est primordial de respecter les limitations de vitesse et les consignes de sécurité afin d'éviter tout incident et de faciliter le bon déroulement des chantiers de réhabilitation.



Présentation de profils de jeunes femmes leaders aux responsables politiques. Selon le rapport "baromètre Afrique 2024", les postes de haut niveau dans la fonction publique et les positions de leadership au sein des partis politiques en Afrique connaissent une faible participation des femmes. La représentation féminine dans les postes de direction au sein des partis politiques a diminué, passant de 12 % à 9 %. A Madagascar, cette situation est aggravée par la sous-représentation des femmes dans les postes à responsabilités et les structures politiques, où elles n'occupent que 6 % des fonctions décisionnelles. Pour répondre à ce défi, l'Institut électoral pour une démocratie durable en Afrique (EISA) s'est engagé à renforcer l'engagement politique des femmes à Madagascar. Deux initiatives clés ont été mises en place à cet effet. Tout d'abord, le programme de formation "Jeunes femmes en politique" vise à fournir aux jeunes femmes les compétences, le mentorat et les réseaux nécessaires pour émerger en tant que leaders politiques influents. Ensuite, le projet "Mahasaky" complète ce premier effort en offrant un soutien supplémentaire pour aider les jeunes femmes à assumer des rôles de leadership et à mettre en lumière les initiatives et les défis liés à la participation politique des femmes à Madagascar. Ces actions visent à présenter aux responsables politiques des profils simplifiés de jeunes femmes leaders avec des visions claires et les compétences requises pour dynamiser la scène politique malgache. Elles cherchent également à sensibiliser sur les défis et les enjeux importants concernant l'intégration de la dimension de genre à tous les niveaux de prise de décision. Enfin, ces mesures marquent une avancée significative vers un avenir où chaque femme pourra contribuer pleinement à la gouvernance et au développement de son pays.



La Banque mondiale est prête à apporter son soutien à l'APIPA. Après son entretien avec le ministre de l'Aménagement du Territoire la semaine dernière, Tahir Akbar, spécialiste en aménagement urbain et envoyé spécial de la Banque mondiale a effectué une visite à la "station de pompage" d'Ambodimita. Il a été accompagné par le directeur général de l'aménagement du territoire et les maîtres d'œuvre de PRODUIR. Le centre de récupération d'eau d’Ambodimita, géré par l’Autorité pour la protection contre les inondations de la plaine d'Antananarivo (APIPA), se distingue comme l'un des plus grands d'Antananarivo. De plus, il a bénéficié de nombreux équipements du Projet de développement urbain intégré et de résilience (PRODUIR). Tahir Akbar a jugé essentiel de visiter cette infrastructure majeure pour comprendre les méthodes de travail, examiner les équipements présentés précédemment et étudier le mode de gestion de l'eau et des canaux dans la Région d'Antananarivo. Au cours des discussions, il a été mentionné que l'institution financière est prête à apporter son soutien à l'APIPA pour maximiser l'efficacité de la station. Cette initiative vise à absorber l'eau à Ambodimita afin de prévenir la montée des eaux qui peut survenir pendant la saison des pluies.




Plaidoyer pour la lutte contre les sachets et sacs plastiques de moins de 50 microns. Le Centre Arrupe Madagascar a réuni les acteurs du développement durable et des décideurs lors d'un atelier de plaidoyer les 25 et 26 juillet 2024, dans le cadre de son programme environnement et développement durable. L'objectif principal de cet atelier était de sensibiliser sur les effets néfastes des sacs et emballages plastiques de moins de 50 microns sur l'environnement. Au cours de cette rencontre, plusieurs solutions et recommandations ont été discutées afin d'assurer des impacts durables dans la lutte contre l'utilisation des sachets et sacs plastiques de moins de 50 microns. Ces recommandations visent à promouvoir des pratiques plus respectueuses de l'environnement. Une des mesures clés est la réforme des politiques publiques conformément à l'article 5 du décret n°2017-010 du 3 janvier 2017. Ce décret exige la traçabilité et des mentions obligatoires concernant les sachets et sacs en plastique en circulation sur le territoire national malagasy. Selon les textes  en vigueur, les sachets et sacs en plastique d'une épaisseur supérieure à 50 microns doivent obligatoirement comporter l'identité du producteur ainsi que l'épaisseur en micron. De plus, la mention « à réutiliser pour préserver notre environnement » doit être clairement affichée sur ces produits. Pour les sachets en plastique d'une épaisseur supérieure à 50 microns importés, l'identité du distributeur à Madagascar doit également être mentionnée.

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Editorial

  • Visite d’Etat
    Le pays s’apprête à accueillir une visite d’Etat. Dans une ambiance effervescente, la Grande île se prépare à recevoir sur le sol malagasy, en visite d’Etat, le Président français Emmanuel Macron le 23 avril. Ce sera le 5ème voyage officiel d’un Chef d’Etat français à Madagasikara mais il s’agit cette fois-ci d’une visite d’Etat. On entend par « visite d’Etat, un voyage officiel d’un Chef d’Etat souverain dans un pays souverain suite à l’invitation officielle du Chef d’Etat d’un pays souverain. C’est le plus haut niveau protocolaire d’un voyage officiel qu’effectue un Chef d’Etat à l’extérieur. Selon le protocole français en matière de visite ou voyage du Chef d’Etat, il existe trois sortes de voyage : le voyage officiel (d’Etat éventuellement), le voyage de travail et le voyage privé. Le général de Gaulle effectua un voyage officiel à Madagasikara en 1958. Il ne s’agissait pas d’une visite d’Etat du fait…

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