Publié dans Politique

Actu-brèves

Publié le lundi, 05 août 2024

Renforcement de la coopération Franco-Malagasy dans la gestion des catastrophes naturelles. Lors de sa visite, le colonel Teissier de Mallerais, envoyé spécial de l'agence de coopération en matière de sûreté et de sécurité du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères françaises, a rendu une visite de courtoisie au général Elack Olivier Andriakaja, directeur général du BNGRC. L'invité français a souligné l'importance de poursuivre et de renforcer la coopération entre la France et Madagascar dans les domaines de la gestion des catastrophes et des risques. Cela fait suite à la signature d'un accord de coopération le 4 avril 2024, visant à améliorer la gestion des catastrophes et des menaces. Le directeur général du BNGRC a mis en avant l'importance d'analyser la capacité de Madagascar à faire face aux risques potentiels et améliorer ses systèmes de travail. Il a évoqué la nécessité de mettre en place des systèmes professionnels et bien équipés, impliquant des personnes formées pour intervenir efficacement en cas de catastrophe. Une discussion a également eu lieu sur le renforcement des compétences des collaborateurs du BNGRC et des différents acteurs impliqués dans la gestion des catastrophes. Il a été souligné l'importance de continuer à offrir des formations pour garantir une maîtrise adéquate des responsabilités et améliorer la capacité d'intervention en cas de crise.

Chauffard à Ampasampito
 - Le concerné placé sous MD à Antanimora. 
Vers les premières heures de la matinée, samedi dernier, une femme de 70 ans succombait lorsqu'un véhicule fou, une berline Hyundai conduite par un étudiant de 23 ans l'avait renversée. Cette scène horrible est survenue dans la rue qui passe non loin du Lycée technique ou LTP Ampasampito. Hier, l'affaire s'est développée car le Parquet d'Anosy a placé le chauffard sous mandat de dépôt à Antanimora sitôt après son déferrement. Motifs d'inculpation : conduite en état d'ivresse ayant causé la mort de la victime.
Une scène insoutenable. Lancé à tombeau ouvert, le véhicule a alors fait une sortie de route pour faucher à mort cette piétonne,  avant de  traîner ensuite la victime sur plusieurs  mètres pour finalement s'immobiliser. Pourtant, la victime se tenait sur le trottoir au moment où le véhicule fou l'avait renversée.
D'après la Police et plusieurs témoins à la scène, il n'y avait aucun moyen pour tenter de retenir le chauffard sans la mort de cette mère de famille.
Car avant que le drame ne soit arrivé à ce stade, la Hyundai a d'abord torpillé plusieurs carrioles se trouvant sur le côté de la chaussée, avant de prendre en enfilade quelques box appartenant à des commerçants, puis finalement cette pauvre sexagénaire venue faire un achat à l'endroit.
Mais il y a pire. C'est que le chauffard aurait cherché à prendre la fuite. "Heureusement, les témoins présents à l'endroit ne lui ont pas laissé cette chance de s'échapper", commente une source policière.
D'après cette dernière, le test d'alcoolémie de l'automobiliste en cause, était positif. Durant tout le week-end dernier, il a été placé en garde à vue dans les locaux de la brigade des accidents (BAC) de Tsaralalàna.




Réhabilitation de la route Antananarivo-Toamasina (RN°2) : priorité aux points noirs. Le directeur général des Travaux publics (MTP), Henri Jacob Razafindrianarivo, a récemment lancé les travaux de réhabilitation de la route reliant Antananarivo à Toamasina, une initiative clé du programme gouvernemental actuel. Les travaux débuteront à partir de la Capitale et s'étendront jusqu'au PK 48, aux environs de Manjakandriana. Pour minimiser les désagréments des usagers, les points noirs à partir de Manjakandriana seront traités en priorité avant le goudronnage. Les segments Brickaville-Tamatave et Antsapanana-Moramanga seront également inclus dans ce projet ambitieux, malgré les défis majeurs que représente leur réhabilitation. Le directeur général a souligné l'importance de traiter tous les points critiques, tels que les nombreux trous, pour assurer la sécurité et le confort des passagers. Une étude environnementale et sociale approfondie est nécessaire, expliquant ainsi le délai d'attente. Les aspects techniques incluent la recherche de carrières appropriées pour les matériaux nécessaires et la prise en compte des multiples points de dégradation. Ce projet bénéficie de deux sources de financement : la Banque mondiale et les ressources propres du Gouvernement. Les passagers seront préalablement informés des phases de réparation afin d'éviter tout désagrément. Il est important de noter que la route ne sera jamais entièrement fermée, mais il est demandé aux usagers de faire preuve de patience face aux éventuels inconvénients.



Lancement de l'avant-projet de loi sur les infractions environnementales non-forestières. Le Gouvernement malagasy a lancé l'élaboration de l'avant-projet de loi sur les infractions environnementales non-forestières, hier. Cette initiative vise à lutter contre le changement climatique et protéger l'environnement. L'avant-projet comprend 14 mesures spécifiques pour réduire les impacts du changement climatique. Face aux défis environnementaux actuels, plusieurs pays prennent des mesures d'urgence pour limiter les répercussions sur l'environnement et la santé publique. Les préoccupations environnementales, notamment la pollution de l'eau et des sols, demeurent des enjeux majeurs. « Cette pollution entrave le développement durable », indiqua le ministre de l'Environnement et du Développement durable, Max Fontaine qui a souligné la nécessité d'une législation plus stricte et mieux définie. Le calendrier des consultations pour l'avant-projet de loi a été établi. En août, il concernera  Analamanga, Antsirabe, Fianarantsoa et Toliara. Le mois prochain, ce sera le tour d’Antsiranana et Mahajanga. Enfin, une pré-validation du projet de loi et son dépôt à l'Assemblée nationale seront effectués à la fin du mois d’octobre. La création de cette nouvelle législation sur les infractions environnementales non-forestières marque une étape importante dans la protection de l'environnement et la lutte contre le changement climatique. Les consultations prévues à travers le pays garantiront une approche inclusive et efficace en recueillant les avis des différentes parties prenantes.

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Editorial

  • Pas de panique !
    Aucun projet, aucune démarche en vue d’une privatisation ! L’Etat reste l’actionnaire majoritaire à 100 % ! L’Etat cherche en permanence les voies et les moyens pour redresser la JIRAMA. Tels étaient les mots-clés / termes-chocs annoncés et redits par le Chef de l’Etat Rajoelina Andry au palais d’Etat d’Iavoloha devant les représentants de la Compagnie nationale d’Eau et d’Electricité, la JIRAMA. Ont été présents à la rencontre, hormis l’initiateur de la réunion, on a vu deux membres du Gouvernement, la ministre des Finances et du Budget et le ministre de l’Energie et des Hydrocarbures et quelques membres du staff de la Présidence, d’une part. Des représentants de syndicat, du personnel et de l’équipe dirigeante de la JIRAMA, de l’autre.

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