Publié dans Politique

ACTU-BREVES

Publié le lundi, 12 août 2024

Le monde politique en deuil, décès de Mohamed Rachidy. Hier matin, une triste nouvelle a frappé le paysage politique malagasy avec le décès de Mohamed Rachidy, ancien Secrétaire général du parti Hery Vaovao ho an'i Madagasikara (HVM). Mohamed Rachidy était un membre fondateur du parti HVM, contribuant à son développement et à sa direction. Son engagement politique s'est manifesté à travers sa position de conseiller spécial de l'ancien Président Hery Rajaonarimampianina. Lors des élections de 2013, il a été son directeur de campagne, contribuant ainsi à son accession au pouvoir. Mohamed Rachidy a, par ailleurs, déjà occupé la fonction de président du Conseil d’administration de la JIRAMA.  Le décès de Mohamed Rachidy survient dans un contexte de tragédie familiale, ayant récemment perdu sa femme le 17 juillet dernier. Sa disparition laisse un vide non seulement dans le monde politique mais aussi dans sa sphère personnelle.

Présentation du programme gouvernemental lors de la session extraordinaire au Sénat. Lors de la session extraordinaire convoquée par l'Exécutif, le Premier ministre, Christian Ntsay, a exposé hier au Sénat le programme de mise en œuvre de la Politique générale de l'État. Cette présentation visait à éclaircir les orientations du Gouvernement et à répondre aux interrogations des sénateurs, en particulier dans les domaines socio-économiques. Le Premier ministre a souligné divers points au cours de son intervention, notamment en exprimant des préoccupations concernant la situation dans les universités. Selon lui, les étudiants seraient manipulés par des politiciens, ce qui suscite des inquiétudes quant à l'indépendance et à l'autonomie des institutions académiques. Le débat a été animé par le président du Sénat, le Général Richard Ravalomanana, qui a permis à tous les sénateurs présents à Madagascar d'exprimer leurs opinions. Il a également tenu à remercier le président de l'Assemblée nationale pour sa participation à la séance, soulignant l'importance de la présence des représentants officiels à de telles occasions. Par ailleurs, lors de cette journée s'est déroulée l'investiture du nouveau sénateur de Madagascar pour la province de Toamasina. En effet, Rakotobe Ramarosoa Emiline a pris la relève du sénateur Donat Tang Manasoa, devenu député. La cérémonie d'investiture s'est tenue au Palais de verre où le nouveau sénateur a reçu son écharpe aux couleurs du drapeau national, symbolisant son engagement envers sa fonction et son pays.
Laingo Nirina Ranjaharivony, nouvelle présidente du tribunal administratif et financier d’Antsiranana.  Le 2 août dernier, le tribunal administratif et financier d’Antsiranana a accueilli sa nouvelle présidente, Laingo Nirina Ranjaharivony. La cérémonie de prestation de serment s'est déroulée en présence de nombreuses personnalités régionales et de membres éminents du ministère de la Justice. Les tribunaux financiers revêtent une importance cruciale dans le règlement des litiges économiques. Ils sont chargés de plusieurs missions essentielles, notamment  de juger en premier ressort les comptes des comptables publics et des comptables de fait des collectivités territoriales décentralisées, ainsi que des établissements ou organismes publics affiliés. Malgré leur rôle crucial, il est important de noter que ce secteur souffre d'un manque criant de personnel et de ressources. Par exemple, les activités au sein de la juridiction financière d’Antananarivo sont actuellement prises en charge par seulement une dizaine de juges. Cette situation souligne la nécessité d'un renforcement des effectifs et des moyens alloués pour assurer le bon fonctionnement et l'efficacité des tribunaux financiers en général.
La campagne de révision militaire se poursuit dans les provinces de Madagascar. Et ce, après son lancement à Antananarivo le 6 juillet dernier. Les jeunes femmes et hommes âgés de 19 à 31 ans, nés entre 1993 et 2005, ont l'opportunité de se rendre dans les locaux du ministère de la Défense de leur District pour connaître les dates précises de la révision. Selon les informations de la Direction du service national et de la gestion des réserves (DSNGR) auprès du ministère des Forces armées, celle-ci ne prendra fin que le 24 août 2024. Après cette date, ce sera au tour des Districts et des Communes d'accueillir les jeunes, marquant ainsi la clôture de la campagne 2024 en octobre prochain. La révision militaire est un devoir citoyen envers le pays, tel que stipulé par les textes en vigueur. Il est important de noter que la participation à cette révision n'implique pas une candidature pour intégrer les Forces armées. Cependant, cette opération permet de recueillir des données sur les jeunes qui pourraient être mobilisés dans l'armée en cas de nécessité. En outre, l'acquisition de la carte verte revêt une importance capitale pour l'obtention d'un emploi dans l'administration ou à l'étranger. Cela souligne l'importance de participer à la révision militaire non seulement en tant que devoir citoyen, mais aussi en tant que moyen d'accès à des opportunités professionnelles futures.

Fil infos

  • Gouvernorat d’Atsinanana - Le jeune Andry Rakotovao aux commandes
  • Problèmes énergétiques à Madagascar - Le Président Rajoelina sollicite l’appui des investisseurs
  • ACTU-BREVES
  • Modernisation du pays par les routes - L’heure de la nouvelle approche sonne
  • Coopération Madagascar-Union européenne - Un nouveau chapitre s’ouvre avec Roland Kobia
  • Actu-brèves
  • Candidature à la Mairie d’Antananarivo - Marc Ravalomanana fait tourner en bourrique ses partisans
  • ACTU-BREVES
  • Elections communales et municipales - Le dépôt de candidature prolongé jusqu’au 26 septembre
  • Mairie d’Antananarivo - « Richard Ramanambitana devait être notre candidat », selon Rajoelina

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Tanà brûle !
    « La maison brûle et nous regardons ailleurs ! » Une petite phrase de Jean-Paul Deléage, historien des Sciences de l’environnement et professeur honoraire de l’université d’Orléans, empruntée par Jacques Chirac, président français, lors de son discours au 4ème Sommet de la Terre à Johannesburg en 2002. A travers cette phrase culte, le président français voulait bousculer les consciences et les esprits des dirigeants de la planète Terre du danger imminent qui guette le monde à cause de cet indomptable changement climatique provoquant un réchauffement généralisé.

A bout portant

AutoDiff