Publié dans Politique

Formation du Gouvernement - « Il faut laisser le temps au Président et au Premier ministre »

Publié le mardi, 13 août 2024

Depuis la démission du précédent Gouvernement et la reconduction de Christian Ntsay au poste de Premier ministre, il y a un mois, la constitution de la nouvelle équipe gouvernementale est en suspens. En effet, comme l’a souligné le Président de la République lors de l’annonce de la reconduction du chef du Gouvernement, il est préférable de ne pas se précipiter et de prendre le temps de la réflexion pour nommer les ministres. Cependant, l’Opposition dernièrement ne cesse d’élever la voix contre cette non- nomination.  "Aucune loi n’exige une formation gouvernementale à une date précise ou dans des circonstances particulières", répond Tokely Justin, président de l’Assemblée nationale réagissant à ce sujet, hier à Ambohidahy. Le numéro Un de la Chambre basse souligne que la constitution du Gouvernement est une question délicate et essentielle, et qu'il est préférable de laisser le Président et le Premier ministre réfléchir posément. Pour lui, il n’est donc pas nécessaire de se hâter.

Actuellement, huit postes ministériels restent vacants dans le Gouvernement démissionnaire. Sept de ces postes étaient occupés par des candidats aux élections législatives, dont une seule n’a pas été élue, tandis que trois ont été élus membres du bureau permanent de l’Assemblée nationale. Le huitième poste, occupé par Edgard Razafindravahy, ministre de l’Industrialisation et du Commerce, est désormais vacant, car il a été nommé secrétaire général de la Commission de l’océan Indien (COI). Certains de ces anciens ministres pourraient retrouver leur poste dans le nouveau Gouvernement, notamment ceux qui n’ont pas de fonctions particulières à l’Assemblée nationale.
Une légère révision de l’équipe gouvernementale semble l’option la plus envisageable, surtout en raison de la tendance du Président Andry Rajoelina à maintenir une continuité et une stabilité. Cela s’est vu notamment dans la reconduction du Premier ministre à plusieurs reprises. Comme le chef de l’Etat l’a en outre mentionné il y a quelques mois, il est inutile de changer une équipe qui fonctionne bien. Toutefois, il a également indiqué lors de l’inauguration du boulevard Ratsimilaho à Toamasina que ceux qui ne répondent pas aux attentes seront remplacés par ceux qui sont réellement motivés. Force est en tout cas de souligner que, en attendant la formation du nouveau Gouvernement, l'administration fonctionne au ralenti...
La rédaction

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Editorial

  • Visite d’Etat
    Le pays s’apprête à accueillir une visite d’Etat. Dans une ambiance effervescente, la Grande île se prépare à recevoir sur le sol malagasy, en visite d’Etat, le Président français Emmanuel Macron le 23 avril. Ce sera le 5ème voyage officiel d’un Chef d’Etat français à Madagasikara mais il s’agit cette fois-ci d’une visite d’Etat. On entend par « visite d’Etat, un voyage officiel d’un Chef d’Etat souverain dans un pays souverain suite à l’invitation officielle du Chef d’Etat d’un pays souverain. C’est le plus haut niveau protocolaire d’un voyage officiel qu’effectue un Chef d’Etat à l’extérieur. Selon le protocole français en matière de visite ou voyage du Chef d’Etat, il existe trois sortes de voyage : le voyage officiel (d’Etat éventuellement), le voyage de travail et le voyage privé. Le général de Gaulle effectua un voyage officiel à Madagasikara en 1958. Il ne s’agissait pas d’une visite d’Etat du fait…

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