Publié dans Politique

Elections municipales - Les bulletins uniques imprimés en Afrique du Sud

Publié le mercredi, 21 août 2024
L’impression des bulletins uniques reste en Afrique du Sud L’impression des bulletins uniques reste en Afrique du Sud

Et jamais deux sans trois. Comme depuis l’élection présidentielle de 2018, l’impression des bulletins uniques à utiliser le jour du vote sera de nouveau effectuée à l’étranger.  Soava Andriamarotafika, le rapporteur général de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), a expliqué que plusieurs appels d'offres ont été lancés pour sélectionner le prestataire, national ou international, qui se chargera de l’impression des bulletins uniques. Finalement, c’est vers l’Afrique du Sud que le choix s'est porté, malgré des contacts préalables avec des imprimeurs locaux. La raison principale évoquée est la fiabilité et la rapidité accrue des sociétés d'impression sud-africaines, offrant ainsi une garantie de respect des délais électoraux serrés. Le fait est que tout de même si des maisons d’imprimerie nationales ont été contactées, c’est qu’elles sont capables de produire le même résultat qu’en Afrique du Sud. En effet, en tant que documents sensibles, la qualité du bulletin unique revêt une importance capitale dans la transparence et le déroulement démocratique du scrutin, minimisant ainsi les risques de fraudes.
Financement de l’opération par les ressources propres de l'Etat
Contrairement aux élections précédentes où les coûts étaient souvent couverts par des bailleurs de fonds, la CENI a confirmé que le financement des élections municipales proviendrait exclusivement du budget de l'Etat. Selon Soava Andriamarotafika, « Le budget de la CENI provient exclusivement des subventions de l’Etat. Cela n’empêche pas des collaborations avec les PTF comme d’habitude. En attendant, les fonds alloués par l’Etat commencent déjà à être mobilisés». Avec un budget estimé à cinquante-deux milliards d'ariary, la CENI a ainsi déjà commencé à mobiliser les fonds pour divers achats de matériels électoraux et la formation des membres des Organes de supervision des élections (OVEC).
Nikki Razaf

Fil infos

  • « Noelin’ny fitia » - Le Président Rajoelina inaugure les illuminations à Ambohijatovo
  • Elections municipales - Harilala Ramanantsoa en tête des résultats provisoires à Tanà
  • Production d'électricité - Quadruplée en deux mandats de Rajoelina
  • Prix « Prince Albert II de Monaco » - La médaille d’argent au journaliste Rivonala Razafison
  • Corruption - Des biens mal acquis d’une valeur de 7,6 milliards d’ariary saisis par le BIANCO
  • Élections municipales et communales à Antananarivo - Publication des résultats provisoires ce vendredi 
  • Région d’Analamanga - Hery Rasoamaromaka veut mettre les bouchées doubles pour 2025
  • Actu-brèves
  • Primes aux athlètes - Les détracteurs jamais satisfaits!
  • Président Andry Rajoelina à Andekaleka - « Les critiques sont un engrais pour avancer »

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

A bout portant

AutoDiff