Publié dans Politique

Diplomatie malgache - Rasata Rafaravavitafika fait bouger les lignes

Publié le mardi, 20 août 2024

La diplomatie malgache vit une période de renaissance. Madagascar rayonne sur la scène internationale en ce début de second de mandat du Président de la République Andry Rajoelina. En effet, la Grande île a récemment obtenu la vice-présidence de l’Assemblée générale des Nations unies pour la période 2024-2025.
Le pays a en outre été désigné comme pays hôte du sommet de la SADC en 2025. Andry Rajoelina va par ailleurs prendre la présidence de la SADC à partir d’août 2025. De plus, Edgard Razafindravahy a été nommé secrétaire général de la Commission de l’océan Indien, et Madagascar sera l’hôte du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la COI. Des distinctions qui illustrent l'influence croissante de Madagascar sur la scène internationale.

Le succès de cette diplomatie est attribuable au Président de la République qui joue un rôle central dans la définition et la mise en œuvre de la politique étrangère de Madagascar. Son choix de nommer Rasata Rafaravavitafika à la tête du ministère des Affaires étrangères en janvier dernier semble aussi être un pari gagnant.
Forte de son expérience en tant qu'ancienne chef de service et directrice de cabinet, celle-ci a insufflé un nouveau dynamisme au ministère des Affaires étrangères. Sous sa direction, Madagascar a non seulement renforcé ses relations avec des partenaires stratégiques comme la Turquie, les Emirats arabes unis et le Maroc, mais a également affirmé sa position de manière audacieuse.
Rasata Rafaravavitafika a aussi pris des décisions importantes pour défendre les intérêts nationaux, comme en témoigne sa décision de convoquer une diplomate étrangère accusée d’ingérence dans les affaires internes de Madagascar. Une démarche qui reflète son engagement indéfectible envers la souveraineté nationale.
Des nominations d’ambassadeurs dans des pays clés tels que les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, le Maroc et les Emirats arabes unis, sous son mandat à Anosy, boucleraient la boucle pour la ministre. A l’approche de la formation d’un nouveau Gouvernement, Rasata Rafaravavitafika a indéniablement montré qu'elle est la personne qu'il faut à la place qu'il faut.
La Rédaction

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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