Publié dans Politique

Stratégie régionale - Madagascar accueille la 11e COP de la convention de Nairobi

Publié le jeudi, 22 août 2024

La 11ème Conférence des parties (COP 11) à la convention de Nairobi s'est déroulée hier et avant-hier au CCI Ivato, Madagascar, réunissant les principaux acteurs régionaux pour discuter des défis environnementaux majeurs qui touchent l'océan Indien occidental. Cet événement crucial a mis en lumière les efforts collectifs pour protéger et gérer les écosystèmes marins et côtiers, tout en alignant ces efforts sur les nouveaux cadres globaux de durabilité. La conférence s'est divisée en deux parties. Les deux premiers jours ont vu la participation active des experts, des partenaires internationaux, et des points focaux nationaux.

Ces réunions techniques ont permis de faire le point sur les avancées depuis la dernière COP en 2021, qui avait dû se tenir virtuellement en raison de la pandémie de Covid-19. Les discussions ont porté sur plusieurs initiatives clés, dont le développement d'une stratégie régionale de gouvernance des océans, l'amélioration de la gestion des informations environnementales, et le renforcement des partenariats stratégiques au niveau régional. La journée finale, consacrée aux chefs de délégation, a été marquée par l'approbation du programme de travail pour 2022-2024, ainsi que la planification des objectifs et du budget pour la période 2025-2028. En tant que président actuel du bureau de la convention, le Gouvernement, représenté par le ministre de l'Agriculture et de l'Elevage, Ratoharijaona Suzelin, a joué un rôle central en guidant les discussions. Les progrès réalisés depuis la 10ème COP, ainsi que les nouvelles stratégies adoptées, témoignent de l'engagement des parties à poursuivre la protection des écosystèmes marins malgré les défis croissants liés au changement climatique et à la perte de biodiversité.
Ressources marines
La COP 11 s'inscrit dans un contexte international marqué par des développements politiques significatifs, tels que l'adoption du traité sur la haute mer et le cadre Kunming-Montréal pour la biodiversité. Ces accords mondiaux ont été intégrés dans les discussions de la COP 11, soulignant l'importance d'une approche globale et coordonnée pour
la gestion des ressources marines. L'accent a également été mis sur l'économie bleue, avec des initiatives visant à promouvoir le développement durable des ports et à renforcer la planification spatiale marine. Parmi les autres thèmes abordés lors de la conférence, la question de la pollution marine a été centrale, notamment en ce qui concerne les déchets plastiques, un fléau qui menace la biodiversité de la région. Les participants ont convenu de la nécessité de renforcer les mesures de prévention et de gestion des déchets, en partenariat avec les communautés locales et les organisations internationales. En somme, la 11ème COP à la convention de Nairobi a été un succès, renforçant le cadre régional de coopération pour la protection de l'océan Indien occidental. Les résultats de cette conférence montrent que, malgré les défis mondiaux, les pays de la région restent déterminés à travailler ensemble pour un avenir durable. Les décisions prises à Madagascar auront des répercussions significatives sur la conservation marine dans les années à venir, tout en intégrant les priorités émergentes de la communauté internationale.

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Editorial

  • Tout feu, tout flamme !
    Au propre comme au figuré, la Grande île brûle. A Madagasikara, le climat sec et chaud est synonyme de feu. D’une part, les feux de brousse viennent d’une pratique culturale, une tradition ancestrale depuis des générations, la culture sur brûlis, le « tavy ». Il consiste à brûler un espace précis ou délimité en pleine forêt de l’Est ou en pleine savane de l’Ouest, une étendue prévue pour la prochaine culture. Et la tradition ou la pratique se perpétue de génération en génération. Le drame, elle déborde vers des activités criminelles et destructrices. Les feux de brousse, des actes criminels, dévastent le pays. La légendaire forêt de l’Est, avec la vitesse de destruction des feux tous les ans, ne sera d’ici peu qu’une histoire ancienne. Les efforts des responsables au niveau du département de l’Environnement et du Développement durable pour sauvegarder la forêt semblent dépassés par les tragiques évènements.

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