Publié dans Politique

Gouvernement Ntsay - Les femmes montent en puissance

Publié le jeudi, 22 août 2024

26 ministres et un ministre – délégué. Telle est la composition de l’actuel Gouvernement qui sera dirigé par le Premier ministre Christian Ntsay. La nouvelle équipe de l’Exécutif, dont l’effectif a été maintenu, a été officiellement présentée au cours d’une cérémonie officielle hier au Palais d’Etat d’Iavoloha. A priori, cette formation compte 14 nouvelles têtes dont la moitié est des femmes. Une égalité des genres qui tient particulièrement à cœur le Président Andry Rajoelina et constitue un choix déterminant dans ses choix, selon ses propos.

Ainsi, sur l’ensemble des portefeuilles ministériels, le ministère de l’Economie et des Finances, le ministère des Affaires étrangères, le ministère de l’Intérieur, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, le ministère de l’Education nationale, le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Fonction publique, le ministère du Tourisme et de l’Artisanat, le ministère de la Population et de la Solidarité, le ministère du Développement numérique, des Postes et des Télécommunications ainsi que le ministère de la Communication et de la Culture ont tous des descendantes d’Eve à leur tête. 
Retours et reconductions
13 membres issus du Gouvernement démissionnaire ont été maintenus à leur poste. Par ailleurs, la reconduction des ministres – candidats lors des dernières élections législatives ont suscité de nombreuses interrogations dans la composition du nouveau Gouvernement. Ainsi, seule la ministre de l’Education nationale, Sahondraharimalala Marie Michelle, élue à Fianarantsoa, a été reconduite à son poste. Deux députées respectivement élues à Vohibato et à Nosy Varika sont, quant à elle, passées de l’Assemblée nationale à l’équipe gouvernementale. Il s’agit d’Aurélie Razafinjato, secrétaire nationale du parti TGV pour la Province de Fianarantsoa.
Ce nouveau Gouvernement a également vu l’intégration du gouverneur de la Région d’Atsinanana, Rafidison Richard Théodore qui occupe le poste de ministre des Travaux publics. Le désormais ex- gouverneur a également été candidat dans la 2ème  liste de l’IRMAR aux dernières élections législatives. L’une des nominations marquantes dans ce Gouvernement est également celle de l’ancienne directrice de cabinet de la Présidence, Stéphanie Delmotte qui prendra les rênes du ministère du Développement numérique, des Postes et des Télécommunications.
En outre, deux secrétaires d’Etat rattachés à la Présidence ont été nommés hier en les personnes de Gérard Andriamanohisoa toujours en charge des Nouvelles villes et de l’Habitat et  Tahina Razanamahefa en charge de l’autosuffisance alimentaire. Le Président a, d’ores et déjà, annoncé la nomination d’autres secrétaires d’Etat d’ici peu. Sitôt nommés, les ministres ont assisté à leur premier Conseil hier à Iavoloha.
Sandra R.

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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