Publié dans Politique

Président Andry Rajoelina - « Nous cherchons des personnes capables de marquer l’histoire »

Publié le jeudi, 22 août 2024

Lors de la présentation officielle du nouveau Gouvernement au Palais présidentiel d’Iavoloha d’hier, le Président de la République, Andry Rajoelina, a requis l’exemplarité et a appelé à la responsabilisation des ministres. Le chef de l’Etat a débuté son discours en rappelant et en réaffirmant  les priorités de son mandat. Il a clairement énoncé que « le premier objectif est de réduire la pauvreté qui persiste et que vit le peuple malgache », suivi de près par l’amélioration des conditions de vie des Malgaches. Le Président a insisté sur la nécessité de poursuivre les efforts et les projets déjà entamés, tout en les optimisant pour « faire briller Madagascar. » L’importance de la confiance des bailleurs de fonds et du secteur international, qui appuient les initiatives de développement du pays, a été soulignée.

Partant de là, il a exhorté les nouveaux ministres à améliorer leur méthode de travail et à se concentrer sur les besoins quotidiens de la population tout en établissant une gouvernance transparente. Chaque ministre a été sélectionné, non seulement pour ses compétences, mais aussi pour sa détermination à relever les défis de son département. « Ce qui vous distingue, au-delà de vos compétences, c’est votre volonté de relever les défis qui vous attendent, » a-t-il précisé.
Point de départ
Andry Rajoelina a également tenu à souligner que le titre de ministre n’était qu’un point de départ, et que « le vrai travail commence maintenant. » Toute complaisance est à éviter, rappelant que « le poste de ministre n’est pas une fin en soi, mais le point de départ de la mission à accomplir. »
Par ailleurs, le Président a évoqué le processus de sélection des ministres, précisant que plusieurs membres ont passé des entretiens et pris des engagements. « Mais ce dont nous avons discuté, c’est qu’il ne s'agit pas de chercher simplement des ministres. Ni moi ni le Premier ministre ne cherchons des personnes à nommer, mais des personnes capables de changer et de marquer l’histoire de ce pays, en particulier au sein du département que vous dirigerez », explique le numéro Un du pays. Le poste de ministre est un pouvoir destiné à réaliser le bien du peuple, devait-il rappeler.
S’adressant directement aux ministres, le Président a exprimé sa confiance en leur capacité à assumer la lourde responsabilité qui leur est confiée. Cependant, il a insisté sur le fait qu’aucune tolérance ne sera accordée à la négligence dans la gestion des affaires publiques. « Le développement ne se réalise pas dans les bureaux, mais sur le terrain », a-t-il déclaré, exhortant les ministres à aller à la rencontre des populations pour résoudre les problèmes concrets, tels que l’accès à l’eau potable. « Il ne suffit pas d’ouvrir un robinet pour que l’eau coule, il faut voir comment les Malgaches peuvent y avoir accès, que ce soit dans la Capitale ou dans chaque District. »
Le Président a conclu en appelant les ministres à travailler avec amour pour le bien de tous et à donner la priorité à la vérité et à l’intégrité dans l’exercice de leurs fonctions. « Soyez toujours attentifs aux besoins du peuple malgache qui attend beaucoup du travail que chacun de vous a à accomplir, » a-t-il affirmé, en rappelant l’importance de respecter l’intérêt général et d’éviter toute forme de corruption.
La Rédaction

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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