Publié dans Politique

Vol de 335 millions ariary - Le directeur adjoint d’une banque recherché

Publié le jeudi, 29 août 2024

La disparition d'une somme totalisant 335 000 000 ariary de l'agence d'une banque locale de la ville dAmbovombe Androy, a fait un tollé. C'est parce que le coup venait d'un employé de ladite banque même, et pas des moindres. Le fugitif n'est autre que le directeur adjoint de cette agence, et qui a pris la fuite vers une autre localité du pays à bord d'un 4x4 noir. Depuis lors, le fugitif est donc activement recherché. Depuis peu, des affichettes comportant sa photo devraient être placardées sur tous les murs ainsi que les postes de Gendarmerie ou de la Police.

En attendant, la Gendarmerie a mis en place un dispositif de contrôle, soit des check-points sur les routes nationales, et ce, à travers le pays. Une équipe de gendarmes serait déjà en route vers Antanimora sud où le fuyard a une famille. Marié, son épouse n'habite pas avec lui à Ambovombe, mais serait à Antananarivo, selon notre source, à Morondava, selon une autre. "Je doute fort qu'il ait emprunté une route nationale pour fuir", ne manque de noter une source au niveau de la Gendarmerie.

Pour l'heure, disons que le suspect a eu vraiment le toupet de perpétrer ce vol, un dimanche, et ce, en dépit de la présence des agents de sécurité sur les lieux, mais surtout aussi des caméras de surveillance. D'ailleurs, tous ses faits et gestes auraient été filmés.
Le directeur adjoint a alors ouvert le coffre de la banque, s'y emparer des liasses, avant de les placer dans un carton, enfin transporter ce dernier jusque dans sa voiture. De leur côté, les agents de sécurité, lors de l'enquête préliminaire, ont affirmé l'avoir vu agir de cette manière. Le fait que le concerné soit un haut responsable de la banque ne leur a éveillé aucun soupçon. Et que ces employés auraient avancé que leur supérieur a pris ensuite la direction de la Capitale, information que le service de Gendarmerie en charge de l'enquête n'a confirmé, ni infirmé. L'enquête suit son cours.
Franck R.

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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