Publié dans Politique

Développement et modernisation - Le Président Rajoelina compte sur l’accompagnement de la Chine

Publié le jeudi, 05 septembre 2024

Le Forum de la coopération sino – africaine ou FOCAC 2024 a officiellement débuté hier au Grand Palais du peuple à Beijing, en Chine.  Le Président Andry Rajoelina figure parmi les 25 chefs d’Etat qui ont répondu à l’invitation du Président Chinois, Xi Jinping. Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres ainsi que le président de la commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat étaient également parmi les invités. Dans son discours, le numéro un chinois a annoncé que la Chine va consacrer 50 milliards de dollars dans le cadre de la coopération avec l’Afrique pour les trois prochaines années, dont 29 milliards de dollars de ligne de crédit, 11 milliards de dollars d’aide sous différentes formes, et 10 milliards de dollars sous forme d’investissement des entreprises chinoises.

Madagascar figure parmi les bénéficiaires de ce financement de la part du Gouvernement chinois. Cela devra, d’ailleurs, être parmi les sujets de discussion entre le Président Andry Rajoelina et son homologue chinois, Xi Jinping lors d’une rencontre prévue ce jour. A cela s’ajoute la signature de plusieurs projets de coopération entre les deux pays.
« Dans les trois ans à venir, la Chine entend travailler avec l’Afrique pour développer dix actions de partenariats sur la modernisation, approfondir la coopération sino-africaine et guider la modernisation du Sud global », a indiqué le Président chinois dans son discours. Les partenariats en question portent notamment sur le commerce, l’industrie, les infrastructures, la santé, l’agriculture, etc.
Changer le cours de l’histoire
Après la cérémonie d’ouverture, le Président Andry Rajoelina a participé à une conférence de haut niveau portant sur le thème « Accompagner l’Afrique dans l’industrialisation, la modernisation agricole et le développement vert sur la voie de la modernisation ». Ce fut l’occasion pour le chef de l’Etat malagasy d’exposer les principaux atouts ainsi que les visions de Madagascar dans différents secteurs comme le tourisme, les ressources naturelles, l’énergie, ou encore l’agriculture. Il a saisi cette opportunité pour solliciter l’appui de la Chine dans le processus de mécanisation du secteur agricole à Madagascar afin d’atteindre le défi de l’autosuffisance alimentaire et devenir le grenier à riz de l’océan Indien voire de l’Afrique. « L’Afrique que nous bâtissons ensemble est une Afrique qui a le pouvoir de nourrir son peuple et le monde entier. La Chine à la technologie et le savoir-faire, et l’Afrique la population jeune et les terres. Ensemble, nous pouvons changer le cours de l’histoire », a – t – il plaidé.
Pour rappel, la Grande île a déjà pu profiter du financement déterminé dans les résolutions de la 8ème édition du FOCAC qui s’est tenue en 2021 au Sénégal, à travers plusieurs projets dont la construction de la voie rapide reliant le Port de Toamasina à la RN2, la réhabilitation de l’axe Ambilobe – Vohémar entre autres. Le séjour du couple présidentiel en Chine se poursuivra ce jour et sera riche en évènements.
Sandra R.

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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