Publié dans Politique

Course à la Mairie d'Antananarivo - Harilala Ramanantsoa porte l’étendard de l’IRMAR

Publié le jeudi, 26 septembre 2024


Le rideau est tombé à la dernière seconde. Harilala Ramanantsoa, actuelle présidente de la délégation spéciale d’Antananarivo, entre dans l’arène des communales sous les couleurs de l’Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina (IRMAR).
 Le dépôt de sa candidature et celle de sa liste, tout juste avant la clôture à l’Organe de vérification des candidatures à Isotry, a gardé tout le monde en haleine, jusqu’au bout. Contrairement à l’Opposition, où le nom du candidat de la plateforme Firaisankina circulait déjà dans les chaumières depuis quelques jours, l’IRMAR a préféré jouer la carte du mystère, jusqu’au dernier moment.
Harilala Ramanantsoa n’est évidemment pas une inconnue pour celui qui suit un minimum d’actualité.  Femme d’affaires aguerrie, elle a su faire de Madavision, une société spécialisée dans la communication événementielle qu’elle dirige, un pilier de l’organisation de grands événements à Madagascar. Qui n’a pas déjà entendu parler de la « Grande braderie de Madagascar » ?
Sa nomination en tant que porte- étendard de l’IRMAR dans la course à la Mairie d’Antananarivo s’inscrit dans la lignée de sa nomination en tant que présidente de la délégation spéciale (PDS) de cette ville, il y a tout juste un mois, suite à la démission pour raison de santé de feu Richard Ramanambitana. Si un mois à la tête de l’hôtel de ville est insuffisant pour faire des miracles, la PDS a pourtant su imprimer sa marque. Libérer les axes de circulation à Soarano, Behoririka, Ampasampito, ou encore Nanisana est par exemple déjà un début de preuve de sa capacité à agir.
Son entrée dans la course à la Mairie signifie néanmoins qu’elle devra bientôt abandonner ses fonctions actuelles de PDS. Un sacrifice nécessaire pour tenter de conquérir le fauteuil de maire. Mais avec une telle candidature, l’IRMAR a clairement annoncé la couleur.
Les autres grandes villes du pays ne sont pas en reste. A Antsiranana, Ismahel Franck Max Sahel défend les couleurs de l’IRMAR, tandis qu’à Mahajanga, c’est Tia Solofomanga Heriniaina qui mène la bataille. A Toamasina, Andriafanomezantsoa Lovaheritiana Alain porte l’étendard, tandis qu’à Fianarantsoa, c’est Ramanandraibe François d'Assise qui prend le relais. Toliara, quant à elle, pourra compter sur Rabehaja Jean. Autant dire que l’IRMAR semble prêt à en découdre aux quatre coins du pays.
La Rédaction



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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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