Publié dans Politique

ACTU-BREVES

Publié le vendredi, 27 septembre 2024

Distribution de kits sportifs aux élèves de plusieurs Régions au nom du Consulat de Monaco.
Le sport contribue à l’éducation et la santé en permettant aux élèves de mieux connaître leur corps et de développer leurs capacités motrices. C’est dans cette optique que le Consulat de Monaco à Madagascar a lancé une initiative visant à promouvoir le sport en milieu scolaire public depuis 2010. Cette action consiste à fournir des kits et des matériels sportifs aux établissements scolaires afin d'encourager les jeunes à pratiquer le sport dans leur environnement éducatif. Pour cette quatorzième édition, le Consulat a l'intention d'atteindre 100 écoles publiques dans plusieurs Régions, notamment Analamanga, Itasy, Vakinankaratra et Menabe. Cette initiative s'inscrit dans une démarche plus large de soutien à l'éducation et la santé des jeunes à Madagascar. Les écoles sélectionnées bénéficieront d'une dotation comprenant des ballons de sport (football, basket-ball, handball, volley-ball et rugby), des maillots à l'effigie des établissements et des paires de filet pour chaque type de sport. De plus, les Directions régionales de l'Education nationale recevront des coupes destinées à l'organisation de tournois inter-établissement, favorisant ainsi la compétition et l'esprit d'équipe. Depuis le lancement de cette initiative en 2010, 689 écoles ont reçu des maillots, 296 249 élèves ont bénéficié de ces actions et 5000 ballons, 690 filets et 168 coupes ont été distribués grâce au consulat de Monaco. La réalisation de ces actions a été possible grâce au soutien de plusieurs partenaires, démontrant ainsi l'importance de la collaboration pour atteindre des objectifs communs.

Toutes les Communes ont au moins un candidat.
La liste provisoire des noms des candidats inscrits pour les élections communales et municipales sera connue lundi prochain, selon la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Les Organes de vérification et d'enregistrement des candidatures (OVEC) ont encore jusqu’à dimanche pour analyser les dossiers de candidature et de retenir ou non les prétendants. Actuellement, la CENI ne peut avancer des chiffres, ni partager des statistiques officielles sur cette liste provisoire. Cependant, elle a tenu à préciser que malgré l’engouement tardif lors du dépôt de dossier, toutes les 1695 Communes ont au moins un candidat. 157 d’entre elles sont représentées par une liste unique. La Commission a aussi rappelé qu’en cas de contestation de la décision de l’OVEC, les candidats ont encore 48 heures pour faire une réclamation et porter leur doléance auprès de la CENI centrale.  Passé ce délai, ils ont encore 2 jours pour porter l’affaire devant le tribunal administratif. Ainsi, la proclamation de la liste officielle ne se fera que le 8 octobre prochain, celle-ci sera suivie immédiatement du tirage au sort  des candidats dans le bulletin unique le lendemain au niveau de chaque District.
Une centaine de personnes confirment leur participation à l’initiative « Fijery hafa ».
Le ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle poursuit son élan dans la professionnalisation de la population afin de lui donner accès à différents métier. En effet, la ministre Rasoloarisoa Marie Marcelline a reçu 164 hommes et femmes qui ont été convaincus à prendre en main leur avenir, améliorer leurs sources de revenus et suivre les formations offertes hier. Cela fait suite à l’initiative « Fijery hafa » ou avoir un regard différent, organisé au Tranompokonolona Isotry le  4 septembre dernier. La formation, gratuite, débutera fin octobre. Les départements de formation sont répartis comme suit : Pâtisserie (22), Informatique (39), Cuisine (23), Coiffure (22), Coupe et couture (58). Lors de la rencontre des participants avec la ministre à l’Amphi Ampefiloha, elle a affirmé que « Le ministère accompagnera toujours les participants et un certificat de formation sera distribué après cinq jours de formation ». Ainsi, l'initiative « Fijery hafa » représente une opportunité précieuse pour de nombreuses personnes désireuses d'améliorer leur situation professionnelle. Grâce à des formations gratuites et à un soutien institutionnel, ces personnes auront la possibilité de développer de nouvelles compétences et d'accéder à des métiers porteurs. Cette démarche s'inscrit dans une volonté plus large de dynamiser le secteur de l'emploi à Madagascar.
Régulariser le secteur informel pour bénéficier pleinement de l’économie touristique.
A l'occasion de la Journée internationale du tourisme, hier, une convention de partenariat a été signée le 27 septembre entre le Fonds malgache de formation professionnelle (FMFP) et le ministère du Tourisme et de l'Artisanat. Cet accord a pour objectif principal de renforcer la formation des acteurs du secteur touristique, en mettant l'accent sur ceux issus du secteur informel, qui jouent un rôle crucial dans l'économie malagasy. La convention vise à renforcer la formation des travailleurs du secteur touristique, à identifier les besoins en formation, notamment dans les secteurs informels et à offrir des compétences professionnelles adaptées aux réalités du marché. La ministre du Tourisme, Viviane Dewa, a lancé un appel aux travailleurs du secteur, les incitant à s'inscrire aux formations proposées. Elle a insisté sur l'importance du ministère dans le processus d'identification des besoins en formation, afin de garantir que les formations soient pertinentes et adaptées. Le projet stipule que 6% des fonds disponibles dans la caisse du FMFP seront alloués à ce programme de formation. Cela démontre un engagement significatif envers l'amélioration des compétences dans le secteur. Le financement du FMFP provient principalement de contributions des entreprises privées (la société Amy contribue à hauteur de 1% de ses bénéfices mensuels par exemple) et des  partenaires internationaux comme l'Agence française de développement (AFD) ou l'Union européenne (UE).

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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