Publié dans Politique

ACTU-BREVES

Publié le lundi, 14 octobre 2024

FIVAMI, le nouveau bureau constitué. 

Le 11 octobre 2024, une élection importante a eu lieu au cercle mess de Fiadanana pour élire les nouveaux membres du bureau national de la FIVAMI (Fikambanan'ny Vadin'ny miaramila). Cet événement faisait suite à l'expiration du mandat des anciens membres. A l'issue du scrutin, Razafindravao Malala Francia a été élue présidente de la FIVAMI et Ramanankirahina Lovasoa a été désignée comme vice-présidente. Ces élections ont marqué un tournant pour l'organisation, qui s'engage à poursuivre ses missions sous une nouvelle direction. La rencontre a été honorée par la présence de Mme Joséphine Sahivelo, épouse du ministre de la Défense et présidente d'honneur. La réunion a également été présidée par Mlle Hanta Deramasinjaka, épouse du chef d'état-major des forces armées. Durant l'événement, elles ont exprimé leur gratitude pour les efforts déployés par tous les membres de la FIVAMI, qui ont contribué au succès de l'événement Zaikabe FIVAMI 2024, tenu à Fianarantsoa, Antsirabe et Mahajanga. Le leadership du conseil d'administration sortant a été particulièrement salué, et un cadeau souvenir a été remis en signe d'appréciation. Les nouveaux membres du bureau national de la FIVAMI ont reçu des encouragements pour les tâches importantes qui les attendent. L'engagement et la responsabilité des nouveaux dirigeants sont essentiels pour la continuité des actions de l'organisation et pour soutenir les femmes au sein des forces armées malgaches.

Des cours d'anglais et de mandarin pour les détenus d’Antanimora.

Favoriser la réinsertion sociale et professionnelle des individus, en leur offrant des compétences linguistiques qui répondent aux exigences du marché du travail actuel. La maison carcérale d’Antanimora a récemment introduit des cours de langues pour ses détenus. Selon un communiqué émis par le ministère de la Justice, cette initiative a été annoncée ce vendredi. Les cours de langue anglaise et de mandarin sont dispensés dans le cadre du projet Tohanako. L'objectif principal est de préparer les détenus à leur réinsertion dans la société après leur libération. Il a été souligné que l'acquisition de compétences linguistiques est essentielle pour faciliter leur retour dans le monde du travail. Le choix de l'anglais et du mandarin n'est pas anodin. Ces deux langues sont considérées comme particulièrement utiles sur le marché du travail. Le ministère de la Justice a précisé que la maîtrise de ces langues peut augmenter les chances d'emploi des détenus une fois qu'ils auront purgé leur peine. En plus de l'introduction des cours de langue, il a été indiqué que la prison d’Antanimora a également bénéficié de nouveaux tables bancs. Ces améliorations visent à créer un environnement d'apprentissage plus adapté et propice à l'éducation des détenus.

Renforcement de la surveillance des départs de feu dans les aires protégées. 

De nouveaux patrouilleurs responsables de la surveillance et de la lutte contre les incendies se sont engagés à combattre les feux dans le Parc national d'Ankarafantsika. Ils ont reçu leurs certificats de formation lors de la visite de Max Andonirina Fontaine, ministre de l'Environnement et du Développement Durable (MEDD), le 11 octobre dernier.  La cérémonie s'est poursuivie avec la distribution de matériel essentiel, incluant des équipements de lutte contre les incendies, des outils pour le suivi des reboisements, ainsi que des ustensiles de cuisine et un téléviseur, destinés aux gardes forestiers, aux VOI et au Fokontany. De plus, pour renforcer la protection du parc, le MEDD et ses partenaires ont installé une salle de contrôle des feux, équipée de technologies d'imagerie satellite. Cette installation permet de détecter en temps réel les départs de feu, facilitant ainsi une intervention rapide et efficace.  Le ministre a salué les efforts collectifs déployés pour préserver ces trésors de biodiversité, en soulignant l'importance de leur travail face aux menaces d'incendie, particulièrement en cette période sèche.

Le renforcement des capacités institutionnelles, un volet essentiel pour atteindre les ODD. 

Le Dr. Edward Christow, représentant résident du PNUD (Programme des Nations unies pour le développement) à Madagascar s’est entretenu avec la ministre de l'Economie et des Finances, Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison jeudi dernier. L'un des principaux thèmes abordés a été le renforcement des capacités institutionnelles. Il a été souligné que ce renforcement est crucial pour accélérer la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD). Il a été noté que des institutions plus robustes seraient en mesure de mieux répondre aux défis du développement et de mettre en œuvre efficacement les politiques nécessaires. Un autre point important de la discussion a été l'amélioration de la mobilisation des ressources. Le PNUD a suggéré que cette mobilisation pourrait être facilitée par la mise en place du Cadre national de financement intégré (INFF). Cet outil vise à créer des partenariats plus solides entre le Gouvernement, le secteur privé et les organisations internationales, permettant ainsi une allocation plus efficace des ressources disponibles. Enfin, le PNUD a exprimé son intention d'assister le Gouvernement dans la mise en œuvre des grandes orientations de la Politique générale de l’Etat. Cela implique un accompagnement dans l'élaboration de stratégies qui alignent les objectifs nationaux avec les engagements internationaux. 

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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