Cette décision, appuyée par un arrêté ministériel, vise à encourager les habitants à remettre volontairement leurs armes aux autorités. Depuis que la décision a été prise, il n’a pas encore été question d’une mesure coercitive, mais d’une campagne de sensibilisation, expliquait récemment notre source. L’idée serait de récupérer les armes en circulation pour distinguer les honnêtes citoyens des individus malintentionnés. Les explications recueillies soutiennent par ailleurs que les Forces de l’ordre font également le ménage dans leur propre base de données avant de penser à obliger les simples citoyens à rendre leurs armes. Autrement dit, fini les armes qui disparaissent des inventaires comme par magie pour réapparaître dans les mains de bandits.
L’argument évoqué est simple. Avec moins d’armes en circulation, c’est moins d’occasions pour les bandits de s’en procurer. En effet, le problème des zones rouges est bien connu : la violence y est souvent entretenue par la disponibilité d’armes non déclarées. En récupérant ces armes, les Forces de l’ordre espèrent assécher la source de la criminalité. En tout cas, depuis le lancement de l’opération, aucune information autour des armes récupérées n’a été communiquée.
Face à cette décision, certains habitants sont en tout cas circonspects. Beaucoup craignent de se retrouver sans moyen de défense, d’être « désarmés » face aux bandits. Mais, nos sources rassurent. L’objectif de la démarche est justement de renforcer la sécurité, en permettant aux autorités de mieux contrôler la situation. Les Forces de l’ordre en profitent d’ailleurs pour mettre à jour leurs bases de données et surveiller de près les armes encore en circulation. Ceux qui garderont leurs fusils sans les déclarer pourraient bien être considérés comme suspects après l’opération. L’initiative est donc un pas vers une gestion plus rigoureuse des armes et, à terme, une meilleure sécurité pour tous. Les autorités misent sur la coopération des habitants pour réussir ce tournant.
La Rédaction