Publié dans Politique

Elections municipales - Harilala Ramanantsoa prête à en découdre

Publié le lundi, 11 novembre 2024

A un mois des élections municipales, les candidats se mobilisent pour présenter leurs projets et convaincre les électeurs. Parmi eux, Harilala Ramanantsoa, candidate de la plateforme IRMAR à Tana, a organisé un meeting au gymnase couvert de Mahamasina samedi dernier. Cette rencontre a permis de mettre en avant ses ambitions pour la ville d'Antananarivo. Harilala Ramanantsoa a débuté son allocution en affirmant son souhait de « bâtir un Antananarivo à la hauteur des Tananariviens » et d’instaurer les « bons » changements.

Elle a souligné son engagement en tant que mère et en utilisant des métaphores liées à la maternité, elle a exprimé sa capacité à planifier et organiser. Il est important de noter que Harilala Ramanantsoa est la seule femme parmi les sept candidats à la Mairie d'Antananarivo. La candidate compte aussi mettre à profit ses acquis dans l’entrepreneuriat pour la création d’emplois à long terme dans les 6 Arrondissements en mettant plus particulièrement les femmes en avant. 

Harilala Ramanantsoa a déjà tenté sa chance à la Mairie d'Antananarivo il y a dix ans. Son score à cette époque lui a permis de siéger en tant que conseillère municipale à la CUA. Plus récemment, elle a été nommée PDS, succédant à feu Ramanambitana Richard. Durant ce court laps de temps, des actions concrètes ont été observées, notamment en ce qui concerne la réhabilitation des routes de la Capitale en collaboration avec le ministère des Travaux publics ou le traitement efficace des ordures. Ces initiatives sont perçues comme un signe de son engagement envers l'amélioration des infrastructures de la ville. Dans cet élan, la candidate n°7 a ainsi évoqué qu’elle a déjà connaissance des plaies qui gangrènent la Capitale et les solutions adéquates. « C’est ensemble que nous allons organiser la Capitale, une ville où il fait bon vivre, c’est ensemble que nous allons gagner ». Elle a ajouté que « je ne retournerai jamais ma veste et trahir la confiance que vous avez placée en mois. Il ne reste plus qu’un choix, le seul choix et c’est de voter pour la candidate Harilala Ramanantsoa ». Au cours de cette rencontre avec la population dans un gymnase plein à craquer, plusieurs cadres du TGV et autres partenaires et associations ont honoré l’évènement. Avec le chiffre fétiche, Harilala Ramanantsoa compte bien ainsi remporter l’élection municipale et siéger à l’Hôtel de ville d’Antananarivo face à six « mâles ».

 

Nikki Razaf 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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