Publié dans Politique

Inaugurations - Un boulevard et un gymnase flambant neufs pour le Grand Port

Publié le dimanche, 17 novembre 2024


Comme annoncé, la ville de Toamasina a accueilli un double évènement pendant le week-end. La réception officielle du boulevard Ratsimilaho samedi et l’inauguration du nouveau gymnase baptisé « Arena Sport », hier. Le Président Andry Rajoelina et son épouse ont fait le déplacement dans la capitale du Betsimisaraka pour l’occasion. Le couple présidentiel était accompagné d’une forte délégation composée notamment du Premier ministre, Christian Ntsay et de plusieurs membres d’institutions. Ces deux grandes infrastructures qui s’ajoutent à la grande esplanade « Miami » située au bord de la mer déjà ouverte au grand public depuis son inauguration au mois de juin dernier et qui changent complètement le paysage touristique dans la ville portuaire.
Le boulevard a été fortement endommagé suite au passage du cyclone Honorine en 1986 puis du cyclone Géralda en 1994, l’endroit n’avait plus fait l’objet de travaux jusqu’à aujourd’hui. Il a donc fallu attendre près d’une quarantaine d’années pour que l’endroit fasse peau neuve. S’étendant sur 1,6 km à partir du lycée Jacques Rabemananjara jusqu’à l’hôtel Miou Miou, le boulevard Ratsimilaho est redevenu une place incontournable du Grand Port et offre une vue imprenable sur la mer. Par ailleurs, les travaux de réhabilitation de l’axe reliant la « plaque Relax » jusqu’au Vigie Mangarano ont été lancés.
Des piques aux détracteurs
Pour la journée d’hier, le couple présidentiel a honoré la cérémonie d’inauguration du nouveau gymnase baptisé « Arena Sport ». Un rendez – vous auquel les habitants de Toamasina sont venus assister massivement. Le nouveau gymnase était plein comme un œuf. Avec une capacité de près de 6 000 personnes, l’endroit peut accueillir de multiples évènements d’ordre sportif ou culturel. L’architecture singulière du gymnase confère également un charme supplémentaire à la ville de Toamasina.
Pendant son discours, le Président Andry Rajoelina a souligné que la population « tamatavienne » est gâtée car bénéficie de plusieurs grandes infrastructures en l’espace de quelques mois. En outre, le Chef de l’Etat a lancé quelques piques à l’endroit de ses détracteurs qui, selon lui, sont « résistants au changement et au développement ». Il s’est particulièrement adressé à certains politiciens qui ont affiché leur hostilité face à ce projet qui profite pourtant à la population, et surtout aux jeunes de Toamasina. A l’approche des élections communales et municipales le Chef de l’Etat a appelé la population à faire le bon choix.
S.R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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