Publié dans Politique

ACTU-BREVES

Publié le jeudi, 28 novembre 2024

La Cour des Comptes de Madagascar est sur le point de présenter son rapport annuel pour l'année 2024. 

Cet événement est programmé pour le 29 novembre 2024 à la Cour Suprême d'Anosy. Ce rapport revêt une importance particulière, car il aborde plusieurs sujets cruciaux pour la gestion des finances publiques à Madagascar. Le rapport de cette année se concentrera sur plusieurs thèmes clés dont la gestion des dépenses liées au carburant de la JIRAMA, l'entreprise nationale d'électricité et d'eau.  Il y a aussi la question de l'attribution et la gestion des bourses d'études dans les universités publiques,  ou celle de l'insécurité alimentaire, particulièrement dans la Région du Grand Sud. La Cour des Comptes joue un rôle essentiel en tant qu'institution supérieure de contrôle. Selon Jean de Dieu Rakotondramihamina, président de la Cour, cette institution veille à l'utilisation appropriée des fonds publics dans une vidéo sur la page officielle de la Cour des Comptes. Ses missions incluent l'évaluation des politiques publiques, le contrôle des comptes des comptables publics et l’assistance aux autorités dans la gestion des finances publiques. En outre, la Cour des Comptes s'engage à informer les citoyens sur l'utilisation des deniers publics, conformément aux dispositions de la Constitution.

Les soins gratuits offerts par Ambatovy continuent de bénéficier à la population locale, en particulier aux communautés vivant autour de la mine de Moramanga. 

Cette initiative annuelle s'inscrit dans le cadre du Plan de gestion environnementale et de développement social (PGEDS), qui reflète l'engagement d'Ambatovy envers le bien-être social et environnemental. Pour l'édition de cette année, environ 800 personnes sont ciblées dans les  localités de Befotsy, Behontsa, Ampitambe (Commune rurale d’Ambohibary) et de Berano (Commune rurale d’Andasibe). Les consultations médicales se déroulent du 25 au 29 novembre 2024. Ambatovy collabore avec le Service du district de santé publique (SDSP) pour offrir des services essentiels à la population. Incluant des consultations médicales et des soins médicaux, un dépistage du VIH/SIDA et des extractions dentaires. C’est Ambatovy qui assure le soutien financier et logistique tout en fournissant les médicaments nécessaires pour ces soins.

Vers l’augmentation du nombre de journaliste en formation en Chine. 

La coopération entre la Chine et le ministère de la Communication et de la Culture de Madagascar se renforce, notamment dans le domaine de la formation des journalistes. Lors d'une récente rencontre, la ministre Mara Volamiranty Donna a exprimé le souhait d'augmenter le nombre de journalistes en formation en Chine après les 20 journalistes envoyés là-bas cette année. L'objectif principal de cette formation est de renforcer les compétences des journalistes, en leur offrant des opportunités d'apprentissage et d'échange. La ministre a souligné l'importance de cette initiative pour améliorer la qualité de l'information et favoriser un journalisme responsable et éthique. En plus de la formation, il y aura un soutien mutuel pour l'entretien et la gestion du patrimoine culturel. La relation entre les deux pays est au beau fixe. Le gouvernement chinois manifeste sa confiance envers Madagascar, ce qui augure d'une continuité dans les échanges. L'ambassadeur de Chine à Madagascar, Ji Ping, a également souligné que, bien que les deux pays soient géographiquement éloignés, ils partagent de nombreux points communs. Il a décrit l'ambassade comme un pont culturel reliant les deux nations.

L'eau, un trésor mondial essentiel à la vie et à la santé des populations. 

Dans le cadre de l'Objectif de développement durable 6 (ODD6), qui vise à garantir l'accès universel à l'eau et à l'assainissement géré en toute sécurité, des initiatives internationales sont mises en place pour améliorer la gestion de cette ressource précieuse. Du 26 au 28 novembre 2024, l'Unité Eau, Assainissement et Santé (WSH) de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a organisé une réunion mondiale à Genève, en Suisse. Cet événement a rassemblé des régulateurs, des experts et des parties prenantes du secteur de l'eau potable et de l'assainissement. L'objectif principal était de discuter des réglementations en matière d'eau et d'assainissement, ainsi que de partager des connaissances et des expériences. Madagascar, représenté par le ministère de l'Eau, de l'Assainissement et de l'Hygiène (MEAH), a activement participé à ces événements. Le pays est actuellement engagé dans un processus de réforme de ses documents de référence dans le secteur de l'eau. Avec le soutien de l'OMS, Madagascar vise à améliorer le code de l'eau. En effet, l’actualisation de ce document crucial est en cours, afin de mieux répondre aux besoins locaux et du contexte. Il y a aussi l'opérationnalisation de l'Organisme régulateur du service public de l'eau et de l'assainissement (OREA) pour garantir une gestion efficace des ressources en eau.

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Editorial

  • A quoi bon !
    Des nouveaux membres de la Haute Cour de justice (HCJ) ont prêté serment. Du coup, des observateurs s’interrogent sinon s’exclament « à quoi bon ! » Une remarque quelque peu désobligeante à l’égard d’une prestigieuse et haute institution judiciaire, soit. Mais, la réalité est là. Et elle s’entête. Les précédents membres de la HCJ ont terminé leur mandat respectif sans avoir pu faire valoir leur compétence dictée par la loi et ce à cause d’un blocage à l’Assemblée nationale de la mandature précédente. Rappelons que le manquement à la mise en place de la Haute Cour de justice avait valu à Hery Rajaonarimampianina, Président de la République, au moment des faits, des mesures disciplinaires de la part de la Haute Cour constitutionnelle du fait que le Président Rajaonarimampianina n’a pas respecté le délai de douze mois prescrit par l’article 167 de la Constitution pour la mise en place de la…

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