Publié dans Politique

Circulation urbaine - Rue coupée à Ampefiloha en pleine heure de pointe

Publié le mardi, 03 décembre 2024
« Quelques mètres de travaux à Ampefiloha ont suffi à paralyser plusieurs axes routiers hier » « Quelques mètres de travaux à Ampefiloha ont suffi à paralyser plusieurs axes routiers hier »

La stupéfaction a été totale, ce matin, du côté de l’axe 67 ha Anosy. En effet, de nombreux usagers ont été pris dans un embouteillage monstre et dans les files, l’indignation et les questions ont fusé. D’autant plus que la stagnation a contaminé d’autres voies, impactant jusqu’à Itaosy. Après quelque temps, la circulation a quand même bougé avec l’intervention des Forces de l’ordre qui ont essayé tant bien que mal à gérer les voitures. La cause de tout ce remue-ménage a été des travaux menés au niveau de l’immeuble Fiaro Ampefiloha. Selon les explications des responsables sur place, il s’agissait de « travaux de réparation d’urgence ». De ce fait, l’opération n’entre pas dans le cadre de la réhabilitation des rues de la Capitale qui est censée être effectuée la nuit. On apprend aussi que d’autres tronçons ayant subi des dégâts avancés subiront le même traitement à l’instar d’Andavamamba ou du côté de Namontana. « Le trafic reprendra dès que les travaux seront terminés ». Hier, les véhicules ont été obligés de prendre des déviations et d'emprunter par exemple la rue qui mène vers le lycée moderne d’Ampefiloha pour finalement rejoindre Anosy au niveau du Tribunal ou de l’hôpital HJRA. Cette solution a contribué à amoindrir l’impact de la route coupée et à la coupure totale de la circulation. Les automobilistes ont été d’accord que des travaux soient accomplis, mais ils ont rétorqué qu’au moins des avertissements soient faits en amont pour anticiper l’itinéraire et se préparer. « La communication est essentielle dans ce genre d’opération, là on doit parcourir le trajet en plusieurs heures sans rien pouvoir faire. Le temps perdu ici a des mauvaises répercussions sur le business et tout le reste de la journée ». Ces travaux d’urgence ne touche qu’une petite portion de route et que l’opération ne va pas durer sur une longue période,  ce qui devrait rassurer les usagers. Cependant, il faut souligner que déjà en temps « normal » la capitale est noyée dans les bouchons et voilà que des coupures apparaissent en pleine heure de pointe.
Nikki Razaf

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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