Publié dans Politique

Elections communales et municipales - La ministre de la Communication met en garde contre la désinformation

Publié le dimanche, 15 décembre 2024

Lors d’un point de presse tenu hier dans ses bureaux, Mara Volamiranty Donna, ministre de la Communication et de la Culture, a dénoncé avec fermeté les dérives constatées sur les réseaux sociaux et dans certains médias à la suite des élections. Elle a rappelé que seuls les résultats provisoires annoncés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et les résultats définitifs proclamés par le Tribunal administratif sont reconnus comme officiels. Toute autre communication relève, selon elle, de la manipulation politique.
La ministre a souligné que la diffusion de fausses informations ou de rumeurs visant à semer le doute et à provoquer des troubles constitue une infraction à la loi. « Les appels à la désinformation et à la violence ne peuvent être tolérés dans un Etat de droit », a-t-elle déclaré, insistant sur l’importance de préserver la stabilité nationale en cette période sensible.
Elle a également appelé à la responsabilité des médias et des citoyens dans le traitement de l’information. « Publier des informations vérifiées, équilibrées et fiables est indispensable pour éviter de perturber l’ordre public et garantir la transparence du processus électoral », a-t-elle continué.
Liberté
Enfin, la ministre a lancé un appel au calme et à la sérénité, exhortant chacun à attendre patiemment les résultats électoraux, conformément aux procédures prévues par la loi. « Nous avons confiance dans l’indépendance de la CENI et dans les institutions compétentes pour mener ce processus à son terme », a-t-elle conclu.
Le Secrétaire général du MCC Fetra Rakotondrasoava a rappelé que la liberté d’expression et de communication, bien qu’essentielle et garantie par la Constitution, est encadrée par des lois pour préserver l’ordre public et la sécurité nationale. Ces derniers temps, des stations de radio et des utilisateurs des réseaux sociaux ont diffusé de fausses informations et incité à la haine, ce qui constitue une infraction selon la loi sur la communication médiatique et celle sur la cybercriminalité, dit-il. Ces textes interdisent explicitement les actes diffamatoires, la diffusion intentionnelle d’informations erronées et les incitations à la violence, tout en prévoyant des sanctions pour ces comportements.
Il insiste sur la responsabilité des médias et des utilisateurs des réseaux sociaux dans la promotion d’un usage respectueux et éducatif de ces espaces d’expression. Bien que les autorités disposent de moyens légaux pour sanctionner les abus, l’objectif principal de ce point de presse était de sensibiliser et de prévenir les dérapages. La liberté d’expression s’arrête là où commencent le respect des droits d’autrui, la sauvegarde de l’ordre public et la sécurité de l’Etat.
Lalaina A.


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Editorial

  • Et voilà une autre …
    Un train peut en cacher un autre ! Le pays n‘est pas encore sorti de l’auberge. La triste affaire d’Ambohimalaza, qui a ébranlé les fauteuils de certains membres du Gouvernement, peine à faire tomber le rideau c’est-à-dire sans être concrètement et complètement effacée, et en voilà une autre qui vient vicier ou empoisonner l’atmosphère et secoue derechef le Gouvernement. Le temps est dur ! La Grande île traverse une zone de turbulence. De fortes secousses font tanguer le navire. Dans la précédente édition, nous avions dû déplorer que le pays, tel un grand bâtiment sans repères, va à la dérive et ce pour plusieurs cas qui sèment la panique. Le couac survenu à Ambohimalaza met en lumière les carences de gestion de certains membres du Gouvernement. Leur incapacité voire incompétence à contourner une douloureuse affaire. Une affaire qui, au final, éclabousse l’Exécutif. Sous d’autres cieux, un couac de cette ampleur…

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