Pour rappel, les trois passagers du véhicule ont été appréhendés par les agents du ministère de l’Environnement et du Développement Durable avec l’aide des éléments des Forces de l’ordre. Les trois individus ne seraient autres que le propriétaire des oiseaux, ainsi que son garde du corps et la compagne de ce dernier. Ils venaient de Foulpointe pour rallier la Capitale. Un aller-retour qu’ils ont l’habitude de faire à chaque période de début d’année puisque le propriétaire est à la tête d’un grand établissement hôtelier. D’où la disposition de mettre les oiseaux en cage pour faciliter leur transport jusqu’à Antananarivo.
Trafic ?
Au moment des faits, le ministère a souligné qu’il s’agit d’un cas de trafic d’espèces protégées. Pourtant, les sources précitées attestent que ces Ankoay ont déjà été dressés par son propriétaire. Ce dernier qui, d’ailleurs, n’a pas hésité à montrer les exploits de ces oiseaux domestiques à travers des vidéos publiées sur les réseaux sociaux sans pour autant avoir été inquiété. Une pratique souvent adoptée par des personnes fortunées dans les pays arabes comme à Dubaï ou au Qatar.
Selon toujours les mêmes sources d’information, le seul tort du propriétaire concerné est donc d’avoir domestiqué ces oiseaux protégés qui est sans nul doute illégal. D’ailleurs, après cette opération de saisie, le MEDD a rappelé que les Ankoay ou Haliaetus vociferoïdes font partie des espèces protégées selon la loi malagasy. En revanche, l’accusation de trafic est discutable. Le propriétaire a découvert ces Ankoay depuis le début de l’année 2023 et a décidé d’en faire des oiseaux domestiques. Il les avait emmenés partout au vu et au su de tous. Pourquoi n’a – t – il été inquiété que maintenant ?
La Rédaction