Publié dans Politique

Carburants - L'Opposition souhaite une hausse vertigineuse 

Publié le mardi, 21 janvier 2025

L'Opposition cherche- t-elle réellement le bien-être de la population malagasy ? La question se pose après les prises de position de ténors de celle-ci dernièrement, qui ont dit que le prix du carburant devait être de 10.000 ariary. 

En effet, on aurait pu croire que la baisse récente des prix du super carburant sans plomb et du gasoil, dans le cadre de la mise en œuvre du mécanisme d’ajustement automatique des prix des carburants, aurait pu faire consensus. Mais non, l’Opposition trouve encore le moyen de jeter de l’huile sur le feu en affirmant que, si la fameuse "vérité des prix" était réellement appliquée, le litre devrait coûter près de deux fois plus que le prix actuellement affiché à la pompe, notamment pour ce qui est de l'essence.  

Une sortie qui laisse perplexes autant les économistes que les consommateurs. D’où sort ce chiffre de 10 000 ariary ? Aucun détail technique ni calcul économique ne vient étayer cette estimation, qui ressemble plus à un slogan politique qu’à une analyse sérieuse. Même le prix du carburant dans les pays voisins de Madagascar, qui appliquent un mécanisme d’ajustement automatique des prix est loin voire très loin d’atteindre ce montant. Si la "vérité des prix" était appliquée de manière aussi brutale, cela signifierait que les prix du baril sur le marché international et que le cours du dollar ont explosé, ce qui n’est pas le cas. Mais qu’importe la cohérence. Visiblement l’essentiel pour l’Opposition est de frapper fort et de faire peur.

Pour l’Opposition, critiquer est devenu une seconde nature. En insinuant que le Gouvernement cache la vraie "vérité des prix", ils espèrent convaincre les Malgaches que la baisse actuelle n’est qu’une poudre aux yeux. Pourtant, en réalité, cette mesure a été rendue possible grâce à des négociations avec les opérateurs pétroliers et généralement des efforts gouvernementaux. 

Mais au lieu de saluer une avancée qui allège le fardeau des foyers, certains préfèrent prédire un scénario catastrophe. Et tant pis si cela n’aide en rien à résoudre les défis du quotidien.

Les Malgaches, eux, ne s’y trompent pas. Pour beaucoup, ces critiques déconnectées de la réalité montrent à quel point certains responsables politiques ne mesurent pas l’impact réel de leurs mots.

Au lieu de s’enliser dans des critiques alarmistes, pourquoi l’Opposition ne propose-t-elle pas des solutions concrètes pour garantir des prix stables tout en préservant les équilibres économiques ? Peut-être parce que la construction est bien plus difficile que la destruction.

 

Fil infos

  • Akamasoa - Une école inaugurée par les Présidents malgache et slovène  
  • Fuite d’informations  - La CENI condamne la convocation de son 1er vice-président par la cybercriminalité  
  • Centre Akamasoa - La Présidente de la Slovénie rend hommage au Père Pedro
  • Sahara marocain - " L’initiative du Maroc soutenue par le Royaume- Uni"
  • Visite d’Etat - La Slovénie veut être un partenaire actif de Madagascar
  • Fête de l’indépendance - Le Président appelle les citoyens à hisser le drapeau national  
  • Campagne de dénigrement - Deux ministres dans le viseur d’un député
  • Actu-brèves
  • Route Toamasina-Foulpointe - Démarrage effectif de la réhabilitation
  • Dissensions internes - Le régime fragilisé 

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

A bout portant

AutoDiff