En 2023, et avec l’assistance technique de l’Union européenne, la Commission de l’Union africaine et ses partenaires ont élaboré le Plan d’action de l’Union africaine (UA) pour l’économie circulaire (2024-2034). Celui-ci a été adopté en novembre 2023 par la 5e session du Comité technique spécialisé de l’UA sur l’agriculture, le développement rural, l’eau et l’environnement (ARDWE).
Ce plan d’action définit la vision, la mission, les secteurs prioritaires, les objectifs et les actions à mener pour conduire la transition vers l’économie circulaire sur le continent. Il fournit un plan de mise en œuvre qui prévoit notamment l’élaboration de feuilles de route/plans d’action pour l’économie circulaire aux niveaux régional, sous-régional, national et infranational.
Compte tenu des contextes des Etats insulaires d’Afrique et de l’océan Indien, il est important que les cadres et autres mesures visant à encourager l’écoconception dans ces pays soient adaptés à leurs défis, opportunités et besoins spécifiques. C’est pourquoi la Commission de l’océan Indien (COI) et ses partenaires ont pris l’initiative de favoriser la transition vers l’écoconception dans ces pays, notamment en élaborant un plan d’action en ce sens.
En septembre 2023, la conférence ministérielle sur l’économie bleue et circulaire pour l’Afrique et les Etats insulaires de l’océan Indien s’est réunie à Maurice afin de faciliter le dialogue entre les Etats et d’aboutir à la déclaration des ministres et hauts représentants des Etats insulaires d’Afrique et de l’océan Indien pour le développement de l’économie circulaire.
Dans un deuxième temps, l’UNECA a fait appel à l’expertise de la Fondation du Réseau africain de l’économie circulaire (ACEN) pour fournir une assistance technique à la COI dans l’élaboration d’un plan d’action régional pour l’économie circulaire et d’un mécanisme de financement innovant de l’économie bleue et circulaire pour tous les Etats insulaires africains.
Ce travail comprend des priorités et des actions stratégiques régionales dans les secteurs de l’agriculture, de la pêche, du tourisme, de la gestion des déchets, de la construction, de l’énergie et de l’eau, qui sont essentiels au développement économique de la région.
Outre la consultation de personnes ressources nationales et régionales lors de l’inventaire et de la co-création du document, l’atelier de validation représente une étape cruciale dans le processus de création d’une vision commune et de finalisation du plan d’action.
Son objectif principal est de réunir les principales parties prenantes issues du Gouvernement, de l’industrie, de la société civile et du monde universitaire afin d’examiner, d’affiner et de valider le plan d’action proposé. Ce processus de collaboration est essentiel pour garantir que les solutions sont pratiques, inclusives et alignées sur les priorités de chaque pays.
Cet atelier sera l’occasion de favoriser l’alignement et de renforcer les partenariats régionaux clés entre toutes les parties prenantes, pour garantir la réussite de la mise en œuvre du plan d’action. Entre autres, Tiana Razafindrakoto, experte technique internationale en diplomatie économique interviendra au nom de la COI. Holy Ranaivozanany fera de même en sa qualité de directrice exécutive adjointe de l’Africa-Europe Foundation.
M.R.