Publié dans Politique

Exécution budgétaire 2025 - Tous sur la même longueur d’onde

Publié le mercredi, 29 janvier 2025

L'exécution budgétaire pour l'année 2025 s'annonce essentielle pour garantir le bon fonctionnement des finances publiques et atteindre les objectifs économiques fixés par le Gouvernement. Le ministère de l’Economie et des Finances, conscient des enjeux, organise traditionnellement des journées de présentation officielle de la Circulaire d’Exécution Budgétaire (CEB). Cet événement, qui prend une dimension particulière cette année, vise à aligner tous les acteurs impliqués autour des objectifs communs et des dispositions pratiques de la CEB. Ainsi, la présentation se déroulera en deux étapes distinctes à Anosy, permettant d'adresser spécifiquement les besoins d'information des Etablissements publics nationaux (EPN).

La première journée, qui a déjà eu lieu hier, a posé les bases d'une compréhension partagée des enjeux et des attentes pour l'année budgétaire à venir. Il est crucial que les acteurs concernés aient une vision claire des mesures à adopter et des priorités à mettre en avant pour garantir une exécution budgétaire fluide et efficace. La seconde journée, qui se tiendra demain, se concentrera sur une présentation plus ciblée pour les EPN, permettant ainsi de clarifier certaines dispositions essentielles de la CEB.

Ces journées de présentation ne sont pas simplement des formalités, mais des moments décisifs et stratégiques qui facilitent la coordination entre les différentes institutions et ministères. En réduisant le flou autour des nouvelles dispositions, le ministère s'assure que chacun soit sur la même longueur d’onde, ce qui est impératif pour éviter les erreurs et les retards. La fluidité dans l’exécution budgétaire est, sans aucun doute, une des clés pour atteindre le taux de croissance de 5% visé par le Gouvernement pour 2025, et la CEB constitue le cadre fondamental qui permettra d'y parvenir.

Nikki Razaf

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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