Publié dans Politique

Sommet extraordinaire de la SADC - Le Président Rajoelina à Harare ce jour

Publié le jeudi, 30 janvier 2025

Un aller-retour express. Le Président de la République Andry Rajoelina quittera le sol malgache dans la matinée pour un retour dans l'après-midi même. En effet, le Chef de l'Etat malgache est attendu ce jour à Harare, la capitale du Zimbabwe. 

Selon les explications de sources informées, le numéro Un malgache devrait assister à une réunion extraordinaire de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC). Une participation d’autant plus importante que Madagascar a adhéré officiellement à la Troïka de cette entité en août de l'an dernier. 

Il s’agit de l’organe de coopération en matière politique, défense et sécurité, qui prend toutes les décisions pour préserver la paix et la sécurité au sein des pays membres. C’est la Troïka qui agit en tant que chef de file pour toutes les questions menaçant la stabilité et fournit les orientations à suivre aux Etats membres. 

La réunion se penchera sur la situation sécuritaire dans l’est de la République  démocratique du Congo. Cette « réunion extraordinaire » vise à « discuter des questions relatives à  l’est de la RDC, dont la situation est « préoccupante » après la prise ces  derniers jours de Goma, principale ville de la région, par les rebelles du  M23, réputés être appuyés par des forces  rwandaises. 

Le retrait de la mission de la SADC  (SAMIDRC) stationnée près de Goma pourrait être décidé. Plusieurs soldats étrangers, d’Afrique du Sud et du Malawi, tués dans le  Nord-Kivu la semaine passée faisaient partie de cette mission. La SAMIDRC, déployée dans la région depuis fin 2023 pour épauler les  forces congolaises face au M23, comprend notamment 2.900 soldats  sud-africains, ainsi que des militaires malawites et tanzaniens.

La SADC, qui regroupe 16 Etats membres dont Madagascar, l’Afrique du Sud, la Tanzanie,  le Malawi et l’Angola, médiateur dans la crise en RDC, et la RDC, et pas le Rwanda, a pour  mission de « promouvoir la croissance économique et le développement  socio-économique durables et équitables » dans la région.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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