Publié dans Politique

Commune urbaine d'Antananarivo - Le président du conseil municipal prône le dialogue

Publié le dimanche, 09 février 2025

Une session extraordinaire du nouveau conseil municipal de la Commune urbaine d'Antananarivo s’ouvre cette semaine. A l’ordre du jour : l’adoption du règlement intérieur, la délégation de pouvoir et l’organigramme de la Commune. Ralitera Andriamparany, réélu président du conseil municipal malgré la position minoritaire de sa liste, revient sur les enjeux de cette nouvelle mandature et la nécessité du dialogue au sein de l’organe délibérant.

 

 La Vérité (+): Vous avez été réélu président du conseil municipal alors que votre association est minoritaire ? 

 

Président du conseil municipal de la CUA Ralitera Andriamparany (-): Cette réélection est une marque de confiance. Je pense avoir été désigné en raison de mon caractère rassembleur et de ma capacité à favoriser l’unité. Le soutien de conseillers municipaux, non issus de notre liste, montre également qu’ils reconnaissent mon pragmatisme, ma volonté de faire des compromis, et mon expérience au sein du conseil. Cette élection témoigne aussi de ma capacité à instaurer un climat de collaboration et de dialogue, essentiels pour le bon fonctionnement de notre Municipalité. Cela me motive à travailler de manière inclusive pour le bien de notre ville.

 

(+): Le bureau permanent du conseil municipal a été élu avec vous. Il inclut un représentant du Tia Tanindrazana, du Mouvement Gasikara et du TIM. Quelle est votre analyse de cette composition ?

 

(-): A mon sens, cette composition reflète bien la démocratie. Elle assure une représentation équilibrée des différents partis et groupes au sein du conseil. Le fait que le bureau permanent inclut des représentants de diverses tendances politiques montre que nous avons réussi à instaurer une culture de dialogue et de coopération, au service de l’intérêt commun. Cela renforce la légitimité des décisions prises et nous permettra de travailler de manière plus harmonieuse et plus efficace pour le bien de notre Capitale.

 

(+): Etant donné que vous ne disposez pas de majorité absolue, quelles mesures comptez-vous mettre en place pour éviter d'éventuels blocages au sein du conseil municipal ?

 

(-): Je suis convaincu qu’aucun blocage majeur ne surviendra, car tous les conseillers municipaux, quels que soient leurs partis, aiment Antananarivo et souhaitent son développement pour qu'elle soit vraiment digne de Capitale de Madagascar. Nous avons tous à cœur l’intérêt de la Commune. Je suis persuadé que, lorsqu’ils verront que les projets sont véritablement destinés à améliorer la vie des habitants, les élus soutiendront les initiatives. Nous mettrons donc l’accent sur la transparence, la concertation et la clarté des objectifs, afin de garantir l’adhésion de tous aux projets, pour le bien-être de notre Capitale.

 

Recueillis par L.A. 

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Editorial

  • Visite d’Etat
    Le pays s’apprête à accueillir une visite d’Etat. Dans une ambiance effervescente, la Grande île se prépare à recevoir sur le sol malagasy, en visite d’Etat, le Président français Emmanuel Macron le 23 avril. Ce sera le 5ème voyage officiel d’un Chef d’Etat français à Madagasikara mais il s’agit cette fois-ci d’une visite d’Etat. On entend par « visite d’Etat, un voyage officiel d’un Chef d’Etat souverain dans un pays souverain suite à l’invitation officielle du Chef d’Etat d’un pays souverain. C’est le plus haut niveau protocolaire d’un voyage officiel qu’effectue un Chef d’Etat à l’extérieur. Selon le protocole français en matière de visite ou voyage du Chef d’Etat, il existe trois sortes de voyage : le voyage officiel (d’Etat éventuellement), le voyage de travail et le voyage privé. Le général de Gaulle effectua un voyage officiel à Madagasikara en 1958. Il ne s’agissait pas d’une visite d’Etat du fait…

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