Publié dans Politique

Nomination d’un PDS à la CU d’Antsiranana - Le maire-fugitif s’entête à dire non

Publié le dimanche, 09 février 2025

Jean Luc Djavojozara, maire-fugitif d’Antsiranana, a brisé son silence en prenant la parole sur ses réseaux sociaux. En dépit de sa situation juridique délicate, il se permet de donner des leçons de légalité concernant la nomination d’un Président de délégation spéciale (PDS) à la Commune urbaine, en affirmant que cette décision est illégale. Pourtant, celui qui se cache toujours des autorités et de la justice semble oublier les principes de la légalité qu’il prétend défendre.

Elu avec une large majorité, il a vu sa victoire validée par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et confirmée par le Tribunal administratif. Cependant, son absence a entraîné une vacance de siège, actée par les mêmes autorités qui ont confirmé sa victoire. Ce qui devait être le début de son troisième mandat a en effet été marqué par l’absence physique du maire, qui n’a jamais pris ses fonctions après les élections, étant d’ailleurs introuvable depuis le début de la campagne électorale pour les communales et municipales. 

Faut-il en effet rappeler que Djavojozara est recherché par la Justice, après avoir été condamné à cinq ans d’emprisonnement pour des faits graves, dont une amende de vingt millions d’ariary. Sa candidature à la Mairie avait été à l’époque validée car il n'était pas encore condamné. Une condamnation qui est arrivée après la validation de sa candidature, ce qui fait que ses proches ont pu faire sa campagne et le faire élire, malgré sa fuite.

En tout cas, la situation a mené à la désignation d’un PDS pour pallier l’absence de maire et gérer la Commune. Ce processus, bien que exceptionnel, est prévu par la loi, et intervient lorsque la gestion normale de la Commune devient impossible. La nomination de ce PDS est donc une décision conforme aux règles en vigueur, et vise à éviter un blocage des services municipaux. Alors que Djavojozara se cache, il ose prétendre que cette procédure est illégale. L’ironie de la situation est frappante.

Les responsables du Tribunal administratif ont clarifié que la vacance de siège a été confirmée selon les délais prévus par la loi, et que le poste de maire étant vacant, il est donc légitime de nommer un PDS. L’ex-édile, dans sa fuite, semble ignorer les implications de cette vacance légale, tout en cherchant à manipuler l’opinion publique. Il s’agit- là d’une simple manœuvre pour détourner l’attention de sa propre incompétence et de ses problèmes judiciaires.

La Rédaction 

 

 

 

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Editorial

  • Complémentarité ou égalité !
    Le rideau est tombé sur la célébration de la Journée internationale des droits de la Femme. Presque dans tout Madagasikara, le pouvoir public et l’ensemble des mouvements associatifs en lien de près ou de loin avec la lutte pour les droits des femmes ont organisé des manifestations publiques et officielles durant la Journée du 8 mars. Dans la Grande île, sur toute l’étendue du territoire de la République Malagasy, depuis que l’Assemblée Générale a adopté la date du 8 mars comme Journée internationale des droits de la Femme en 1977, des cérémonies officielles pour célébrer la « Journée » ont été organisées.

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