Publié dans Politique

Ambohitsorohitra - Vibrant hommage aux martyrs du 7 février 2009

Publié le vendredi, 07 février 2025
La commémoration du 7 février est devenu un moment pour renforcer les liens entre les survivants La commémoration du 7 février est devenu un moment pour renforcer les liens entre les survivants

Le 7 février 2009 est une date qui continue de marquer les esprits et les cœurs à Madagascar. Ce jour-là, une marche historique menée par les partisans du changement vers le Palais présidentiel à Antaninarenina s'est tragiquement terminée par une répression sanglante. Ce moment sombre, qui a coûté la vie à plusieurs manifestants, est aujourd'hui un symbole de lutte et de sacrifice pour la liberté et la justice. Chaque année, la mémoire de ces martyrs de la libération est honorée par ceux qui ont partagé leurs idéaux et leur combat, notamment les membres d'AV7. Hier encore, comme une tradition immuable, des camarades combattants se sont rassemblés à Ambohitsorohitra. Parmi eux, beaucoup portaient non seulement les cicatrices physiques, mais aussi les douleurs émotionnelles laissées par ce triste épisode. Le dépôt de gerbes de fleurs au monument et lieux symboliques est une manière pour eux de rendre hommage à ceux qui ont sacrifié leur vie. Ce moment de recueillement collectif devient également une opportunité de renforcer les liens entre les survivants, de se remémorer ensemble les événements et de se réconforter face aux épreuves qu’ils continuent de porter en eux.

Il y a 16 ans…

Pour rappel, le 7 février 2009, les manifestants, galvanisés par leur détermination et la nomination de Monja Roindefo en tant que Premier ministre sur la Place du 13 Mai, se sont dirigés vers le Palais présidentiel pour exprimer leurs revendications. Cependant, cette action a été brutalement interrompue par les Forces de l'ordre, qui ont ouvert le feu sur la foule. Ce bain de sang a marqué un tournant décisif dans l’histoire politique du pays, attirant l’attention internationale sur la crise qui secouait Madagascar à l’époque. En ce 16ème anniversaire, la commémoration a été marquée par la présence remarquable de hautes autorités telles que le gouverneur d'Analamanga, des sénateurs, des députés, ainsi que des membres du Gouvernement et de la Présidence de la République. La maire d'Antananarivo et plusieurs personnalités politiques ont également pris part à cet hommage. Ensemble, aux côtés des membres d'AV7, ils ont déposé des gerbes de fleurs pour témoigner que, malgré le poids des années, la mémoire des martyrs de la libération reste intacte et vive dans la conscience collective de la nation. Leur sacrifice demeure un appel constant à la vigilance et la poursuite d'une société plus juste pour tous.

Nikki Razaf

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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