Publié dans Politique

Soupçons de corruption dans le recrutement à l’APMF - Un responsable en détention provisoire

Publié le mardi, 01 avril 2025

Un responsable de l’Agence portuaire maritime et fluviale (APMF) se retrouve aujourd’hui dans une situation délicate. Le directeur des ressources humaines de cette agence, ainsi qu’un membre de sa famille, ont été placés en détention provisoire après leur présentation devant le Parquet du Pôle anti-corruption (PAC) d’Antananarivo, respectivement les 25 et 31 mars 2025. Un autre membre de leur famille a également été entendu par la Justice et placé sous contrôle judiciaire.

Ces décisions judiciaires font suite à une enquête menée par le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) concernant des soupçons de corruption dans les recrutements effectués au sein de l’APMF. Depuis plusieurs années, l’agence aurait reçu des plaintes signalant des irrégularités dans ses procédures d’embauche.

D’après le BIANCO, les investigations ont mis en évidence plusieurs anomalies dans les recrutements effectués entre 2015 et 2024. Il est notamment question de possibles conflits d’intérêts entre un membre de la commission de recrutement et six personnes embauchées récemment. Par ailleurs, certains documents administratifs examinés par les enquêteurs présenteraient des incohérences. Des échanges téléphoniques et des interactions sur les réseaux sociaux entre différentes personnes concernées auraient également attiré l’attention des enquêteurs.

Toutefois, l’enquête est encore en cours, notamment sur les recrutements réalisés en 2024. L’objectif est de déterminer l’ensemble des responsabilités et de vérifier si d’autres personnes pourraient être impliquées dans cette affaire. Il est important de rappeler que les personnes mises en cause bénéficient de la présomption d’innocence tant qu’aucune décision judiciaire définitive n’a été rendue.

La Rédaction

 

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Editorial

  • Règles générales prioritaires
    En ce début de cycle nouveau, il importe de rappeler certains principes de base qui figurent comme étant des lignes directrices à respecter, des balises pour éviter les dérapages ou toutes formes d’abus. Quelques règles inévitables s’imposent. Règle numéro un : respect de l’Etat de droit. Concept de fond qui garantit la crédibilité d’un régime en place, le respect de l’Etat de droit dans toutes ses composantes incarne l’identité d’une Nation digne de respect et de reconnaissance. Un Etat de droit signifie un pays qui respecte la loi en vigueur, les Institutions républicaines et place la dignité humaine au centre des intérêts comme étant une priorité cardinale. Personne n’est au-dessus de la loi ! Un Etat de droit entend la mise en œuvre de façon stricte de la bonne gouvernance, ce qui présuppose la priorité accordée à la transparence. De fait, une gestion saine des ressources publiques et de la…

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