Publié dans Politique

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Publié le lundi, 21 avril 2025

Panne d'électricité à L'université de Maninday : un transformateur privé en cause, et des efforts de restauration en cours.

La récente coupure d'électricité qui a touché le campus universitaire de Maninday, à Toliara, a provoqué des protestations parmi les étudiants. Face à ces inquiétudes, la JIRAMA a apporté des éclaircissements sur l'origine de ce désagrément. Il s'avère que la panne ne relève pas directement du réseau de la JIRAMA, mais est due à un transformateur privé appartenant au ministère de l'Enseignement supérieur. Ce transformateur, qui alimente spécifiquement le campus, est endommagé depuis samedi dernier. Suite à un diagnostic approfondi, il a été constaté que les réparations nécessaires ne peuvent être réalisées sur place. Le transformateur devra donc être transféré à Antananarivo où des spécialistes et un équipement spécifique sont disponibles pour mener à bien les réparations. Face à cette situation, les autorités compétentes se sont mobilisées pour rétablir l'électricité dans les meilleurs délais. Les ministères concernés, la JIRAMA, l'Université de Toliara et les responsables locaux collaborent activement pour trouver une solution rapide. L'objectif est de minimiser l'impact de cette panne sur la vie universitaire et permettre aux étudiants de reprendre leurs activités dans des conditions normales. La durée exacte de la réparation reste incertaine, étant donné la nécessité de transférer le transformateur à Antananarivo. Cependant, les parties prenantes s'engagent à communiquer régulièrement sur l'avancement des travaux et à mettre tout en œuvre pour une résolution rapide de ce problème d'alimentation électrique.

 

Tulipe 2025 : Coopération des nations de l'océan Indien en matière de sécurité et de défense régionale. L'exercice international « Tulipe 2025 » a officiellement débuté ce dimanche au sein du Poste de commandement interarmée de théâtre (PCIAT) d'Amborovy. Déjà 1500 soldats issus des cinq pays membres de la Commission de l'océan Indien sont déployés sur le terrain, prêts à participer à cette manœuvre d'envergure qui est une plateforme essentielle pour l'entraînement et l'interopérabilité des forces armées participantes. Pour l'Armée malagasy, le coup d'envoi a été donné par une opération cruciale : la sécurisation de la côte. L'objectif est de permettre aux forces alliées de s'étendre et de contrôler la zone terrestre. Cette mission a pris la forme d'une opération amphibie, impliquant un débarquement à Katsepy, combinant des actions terrestres et maritimes avec le concours de navires malgaches et français. Le lundi 21 avril, dès 7h30 du matin, les cieux de Madagascar ont été investis par les parachutistes participant à l'exercice Tulipe 2025. Le largage de ces troupes a marqué une nouvelle étape dans le déroulement de cet événement international qui se poursuivra jusqu'au 26 avril. L'ouverture officielle de l'exercice Tulipe 2025 s'est déroulée en présence du lieutenant-colonel De Leusse, chef des opérations militaires au sein de l'Armée de Terre française dans la région Sud de l'océan Indien et représentant le commandant des Forces armées de la Zone sud de l'océan Indien (FAZSOI).

 

Le nouveau président du Conseil des ministres de la Commission de l’océan Indien (COI), Mbae Mohamed, à Madagascar depuis samedi dernier. Son déplacement à Antananarivo s’inscrivait dans le cadre de sa participation au 5ᵉ Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la COI, qui doit se tenir le 24 avril prochain dans la Capitale malagasy. Ce sommet revêt une importance stratégique majeure pour la région de l’océan Indien, un espace où la coopération entre les nations est essentielle pour le développement, la sécurité et la stabilité. A son arrivée à l’aéroport d’Ivato, le président a exprimé son enthousiasme et son sens de l’honneur à participer à cet événement crucial. « Ce sommet revêt une importance stratégique pour notre région et je suis honoré d’y prendre part activement », a-t-il déclaré, soulignant ainsi son engagement envers la coopération régionale. Après son arrivée, il est attendu que des délégations d’autres pays membres emboîtent le pas. Ce sommet sera l’occasion pour les Chefs d’Etat et de Gouvernement de discuter de sujets clés tels que la sécurité maritime, le développement économique, la gestion des ressources naturelles et la lutte contre le changement climatique.

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Editorial

  • Problématique nationale ?
    La Grande île manque d’eau ! Contradictoire ! L’eau, cet élément le plus précieux parmi les quatre essentiels pour la vie, à savoir la terre, l’air, le soleil et évidemment l’eau, semblerait nous faire défaut en ces temps-ci ? Pour en devenir une problématique nationale. Le conditionnel est de rigueur. Quelque part, on doute sur la pertinence de la chose. On confond, semble-t-il, la situation naturelle du pays avec les dysfonctionnements de la compagnie nationale JIRAMA et du département de l’eau sur la gestion de cet élément indispensable à la vie. En fait, ce n’est pas l’eau qui manque, c’est la gestion rationnelle qui fait défaut. On n’est pas dans les pays du Golfe où l’océan du sable domine l’environnement ou en plein désert du Sahara où l’eau n’existe pas. Certes, il y a le grand Sud où les pluies se font rares, mais de là à dire que l’eau…

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