J-1, alors que le compte à rebours pour le 5e Sommet de la Commission de l’océan Indien (COI) à Antananarivo approche à grands pas, les autorités malagasy renforcent leur dispositif sécuritaire pour garantir la réussite de cet événement diplomatique majeur dans toute la Capitale. Depuis le début de la semaine pascale, les Forces de l’ordre sont omniprésentes dans plusieurs quartiers de Tanà, opérant de jour comme de nuit. Cette mobilisation massive ne vise pas seulement à assurer la sécurité de la population locale, mais sert également de grande simulation opérationnelle en vue du Sommet qui réunira des Chefs d’Etat et des représentants de divers pays de la région. En tant que pays hôte, Madagascar a la responsabilité de garantir un environnement sécurisé pour ses invités de marque, notamment les Chefs d’Etat dont Emmanuel Macron qui effectuera une visite officielle à Madagascar en marge du sommet. Le 23 avril, accompagné du Président Andry Rajoelina, il aura une rencontre avec des jeunes Malagasy lors du « Alefa jeunes talents ! » au palais d’Andafiavaratra. Organisée par la French-African Foundation, cette réunion vise à accompagner la jeunesse africaine dans ses projets professionnels et sociétaux.
Déploiement de Forces spéciales et mesures de prévention
Le dispositif de sécurité a été coordonné lors d’une réunion stratégique au Toby Ratsimandrava par l’Etat-Major mixte opérationnel national (EMMONAT). Les responsables ont confirmé la mise en place d’un dispositif renforcé pour protéger les personnalités et les sites sensibles tels que le palais d’Iavoloha, le Centre de conférence international (CCI) d’Ivato, le Rova de Madagascar, ainsi que le palais d’Andafiavaratra. Les Forces de sécurité déploieront également des unités spécialisées, notamment des forces d’intervention et des forces spéciales, autour des points stratégiques comme les stations de carburant et les réseaux électriques, afin de prévenir toute menace ou tentative d’attaque. La présence de ces unités vise à assurer une réponse rapide face à toute situation d’urgence ou de trouble à l’ordre public. Les autorités ont insisté sur la nécessité d’un contrôle strict des flux de circulation, avec une régulation accrue des véhicules et des piétons dans les zones clés.
Nikki Razaf