Publié dans Politique

ACTU-BREVES

Publié le vendredi, 25 avril 2025

Désenclavement des localités difficiles d’accès grâce au ballon dirigeable.

Désenclaver des régions, améliorer la qualité de vie des populations locales et renforcer la résilience face aux défis logistiques. C’est dans cette optique que le Gouvernement malagasy, par l’intermédiaire du ministère des Transports et de la Météorologie, a signé un accord de coopération avec la société française Flying Whales hier. Cette collaboration marque une étape importante dans l’amélioration de la connectivité et de l’approvisionnement dans les zones isolées de Madagascar. Flying Whales est une entreprise innovante spécialisée dans la fabrication et l’exploitation de ballons dirigeables capables de transporter jusqu’à 60 tonnes de fret dans les airs. Ces ballons, appelés LCA60T, offrent une solution de transport aérien sans nécessité d’infrastructures lourdes au sol, ce qui constitue une véritable avancée pour les régions difficiles d’accès. Grâce à cette technologie, le transport de marchandises vers les localités reculées sera non seulement plus rapide mais également plus sûr, facilitant ainsi la communication, l’approvisionnement en biens essentiels et le développement économique de ces zones isolées. 

La banque BNI Madagascar continue de jouer un rôle essentiel dans la protection des parcs nationaux et de la biodiversité à Madagascar, 

avec un engagement financier de 60 millions d'ariary. Ce soutien se concentre sur deux aires protégées remarquables : Maromizaha, située dans la Région Alaotra-Mangoro, et Ambohitr’Antsingy, surnommée « Montagne des Français » dans la Région DIANA. La forêt tropicale de Maromizaha, riche en biodiversité endémique, ne protège pas seulement les espèces menacées, mais joue également un rôle crucial dans la régulation du climat local et la gestion de l'eau. De même, la « Montagne des Français », avec ses formations rocheuses uniques, constitue une barrière naturelle contre l'érosion et fournit une ressource en eau vitale aux communautés environnantes. Depuis 2023, BNI Madagascar s'illustre par son engagement à préserver l'aire protégée de Maromizaha, en plantant 30 000 jeunes arbres, s'ajoutant aux 50 000 déjà plantés au cours des deux dernières années. Ce partenariat durable, établi avec des entités locales, vise également à étendre les initiatives de préservation dans la Région DIANA. Rija Ranaivoarison, directeur de la FAPBM, insiste sur l'importance de cette collaboration entre le secteur privé et les acteurs environnementaux pour préserver la biodiversité de Madagascar. Ce partenariat ne se limite pas à la protection de l'environnement, il génère aussi des emplois locaux, renforçant ainsi la résilience des communautés face aux enjeux du changement climatique.

Jumelage de la Commune de Venise avec une Commune de Madagascar.

La visite du Général Richard Ravalomanana, président du Sénat malagasy, en Italie s'est soldée par une rencontre enrichissante avec M. Luigi Brignaro, maire de Venise. Cette entrevue, à l'image de la précédente avec le maire de Ravenne, a permis d'explorer des pistes de collaboration entre Madagascar et les municipalités italiennes, en mettant l'accent sur le potentiel de développement à la base. Une des propositions phare de cette rencontre a été le jumelage entre la Commune de Venise et une Commune de Madagascar. Ce partenariat offrirait l'opportunité d'échanger des expertises et de renforcer les liens culturels et économiques. Le maire de Venise a souligné l'importance du tourisme, qui attire de nombreux visiteurs, dont un intérêt croissant pour Madagascar, tout en insistant sur la nécessité de partager des compétences en gestion de l'eau. En effet, les ressources en eau sont cruciales pour le développement durable et, à ce titre, la Municipalité de Venise est prête à transmettre son savoir-faire, en particulier à travers l'expertise du professeur Andrea Rinaldo, lauréat du Prix Stockholm de l’Eau en 2023. Le président du Sénat a exprimé son admiration pour les valeurs démocratiques du peuple italien, les considérant comme un modèle à suivre pour Madagascar. Ce jumelage pourrait ainsi jouer un rôle clé dans l'accélération du développement économique et social de Madagascar, en plaçant le bien-être des Malagasy au cœur des priorités.

Des villes plus sûres, inclusives et résilientes face aux aléas environnementaux, Morondava comme ville précurseur.

Afin de renforcer la sécurité, l'inclusion et la résilience des villes face aux aléas environnementaux, le projet MOR’AF poursuit ses objectifs en mobilisant divers acteurs institutionnels et techniques. Dans ce cadre, un atelier de présentation stratégique sur le renforcement de la résilience climatique urbaine a été organisé hier à l’Hôtel Ibis Ankorondrano. Cet événement a permis de partager, en version physique, les livrables de la composante 2 du projet, notamment la Stratégie nationale d’adaptation et d’atténuation au changement climatique ainsi que le Guide d’évaluation des risques climatiques en zones urbaines. Ces outils sont essentiels pour accompagner les collectivités dans l’identification des vulnérabilités et la mise en œuvre de plans d’action concrets adaptés à leur contexte. Le projet MOR’AF vise à transformer les pratiques d’aménagement urbain à Madagascar, en développant des outils techniques et des cadres stratégiques, en commençant par la ville de Morondava. La rencontre a réuni des représentants de haut niveau, tels que le Directeur général de l’Aménagement du Territoire (MDAT), le gouverneur de la Région Menabe, le directeur de l’Observatoire du territoire, ainsi que des membres d’ONU-Habitat, du ministère de l’Environnement et du Développement durable, du CERED et des directions techniques du MDAT.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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