Publié dans Politique

Actu-brèves

Publié le mercredi, 14 mai 2025

Concours « villes propres » de Madagascar : Mara Volamiranty mène la sensibilisation à Toliara. La ministre de la Communication et de la Culture, Volamiranty Donna Mara, a lancé une campagne de sensibilisation cruciale pour mobiliser les citoyens autour du Concours National d'Aménagement des villes. Ce concours, initiative du Président Andry Rajoelina, implique tous les chefs-lieux de région dans une compétition pour transformer durablement leurs localités. Coordonné par les gouverneurs, le défi encourage la mise en œuvre de projets d'aménagement urbain innovants et des actions concrètes pour la protection de l'environnement. L'objectif est d'améliorer la propreté, l'esthétique urbaine et la qualité de vie des villes, avec une reconnaissance officielle pour les lauréats lors de la fête nationale. A Toliara, en marge du Conseil des ministres décentralisé, Volamiranty Donna Mara a insisté sur l'importance de l'engagement citoyen et de l'adoption d'une culture de "ville propre" par tous.

 

Le vol de zébu jusqu’à une réclusion à perpétuité. Face à l'insécurité croissante engendrée par le vol de zébus à Madagascar, l'Assemblée nationale a renforcé la législation existante en adoptant le projet de loi n° 004-2024/PL en séance plénière hier. Cette modification de l'ordonnance de 1960, initiée par le député Hyacinthe Befeno Todimanana, vise à imposer des sanctions plus dissuasives aux voleurs de bétail, allant jusqu'à la réclusion à perpétuité, une réponse à la perception d'impunité et la crainte ressentie par la population. Le texte amendé ne se limite pas aux auteurs directs du vol, mais s'attaque également aux complices, reconnaissant l'existence de réseaux organisés facilitant l'évasion des criminels. Les débats ont souligné la nécessité d'une approche globale, renforçant à la fois les lois et les sanctions pour endiguer efficacement ce fléau. Le texte doit maintenant passer au niveau du Sénat prochainement.

 

 

Combler les lacunes persistantes dans le secteur de l'élevage bovin. La proposition de loi de la sénatrice Rakotondrazafy représente une tentative audacieuse de restructurer la filière bovine malgache, confrontée à des défis majeurs en matière de gestion sanitaire et administrative. Cette initiative législative vise à amender et renforcer la loi n°2006-030, considérée comme insuffisamment appliquée, afin de combler les lacunes persistantes dans le secteur de l'élevage. Le manque de traçabilité et d'identification des bovins est identifié comme un problème central, alimentant le vol de bétail et l'insécurité rurale. De plus, le défaut de coordination entre les acteurs et un système sanitaire obsolète entravent une gestion efficace. Le projet de loi ambitionne d'établir un système informatisé de recensement et de suivi sanitaire des bovins, incluant la vaccination systématique selon les normes internationales. Il prévoit une structure organisationnelle claire aux niveaux national, régional et local, avec un organe national multipartite pour la coordination et la supervision. Un guichet unique, sous la tutelle du MINAE, est proposé pour simplifier les procédures administratives et techniques, facilitant ainsi la conformité aux standards internationaux et une meilleure gestion de la filière bovine.

 

La ville de Rabat, au Maroc, est actuellement l'hôte de la 40ème Conférence des ministres de la Jeunesse et des Sports de la Francophonie. Le ministre Moustapha Marson est à la tête de la délégation malgache pour cette importante session qui se déroule sur une période de quatre jours. Les travaux préparatoires ont démarré mardi avec un symposium international axé sur la formation aux métiers de la jeunesse et du loisir, et son adaptation aux réalités politiques et aux exigences du marché du travail dans les pays membres. Le point culminant de cette rencontre sera la conférence ministérielle, prévue pour vendredi prochain. Un point crucial de cette session sera l'élection du nouveau secrétaire général de la CONFEJES, où la Camerounaise Louisette Thobi épouse Etame Ndedi, actuellement en poste et élue en 2021 va tenter de briguer un nouveau mandat.

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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