Publié dans Politique

Déstabilisation à la JIRAMA - Une minorité tire les ficelles 

Publié le mardi, 08 juillet 2025

Les employés de la JIRAMA ont annoncé la tenue d’une grève générale ce jour. D’après une déclaration faite hier, les membres de groupes syndicaux se donnent rendez-vous devant l’enceinte de l’agence à Soanierana pour cette manifestation tout en appelant leurs collègues dans les Régions à rejoindre le mouvement. Initialement, le nouveau statut de la compagnie nationale d’eau et d’électricité serait à l’origine de cette mobilisation des employés. D’après ce nouveau statut, cette entreprise publique est muée en Société anonyme à participation de l’Etat. Une mutation que certains employés soupçonnent de privatisation déguisée et qui est évoquée comme étant la motivation de cette grève.

 

Mais en réalité, ce serait une minorité d’employés qui tire les ficelles dans cette manœuvre de déstabilisation. A croire des sources bien informées, ces personnes sont au cœur de plusieurs affaires de détournement au sein de la JIRAMA et pour lesquelles le Pôle anti – corruption (PAC) est déjà saisi.

Les usagers pris en otage 

Pour des questions d’intérêts, ces groupes d’individus sont donc en train de prendre en otage les usagers qui sont déjà fortement affectés par les coupures incessantes d’eau et d’électricité. Un calvaire quotidien qui a de grandes répercussions sur les activités socio – économiques de la population. 

Puisque cette grève générale implique une cessation des activités, cela aura, sans aucun doute, encore plus d’impact sur l’approvisionnement en énergie pour les consommateurs. 

Sur les réseaux sociaux, l’annonce de grève par les syndicats de la JIRAMA a été tournée en dérision par les internautes. En effet, cela fait plusieurs mois que la grogne monte chez les usagers à cause des délestages sans que cela ne provoque aucune réaction chez les employés de la compagnie. Ironie du sort, ce serait donc au tour des consommateurs de faire preuve…d’indifférence !

 

La Rédaction 

Fil infos

  • Persécutions politiques - Les collaborateurs de Rajoelina dans le viseur du régime
  • Fête de la Nativité - Pas de trêve politique
  • Administration public - Six Chefs de Région "par intérim" nommés 
  • Haute Cour Constitutionnelle - Des soi-disant démissions contestées
  • Gouvernement de la Refondation - Distribution de vivres dans le Grand Sud en fin de semaine dernière
  • Parlement - Clap de fin pour le Sénat
  • Face-à-face entre un fourgon et un camion - Un survivant dans un état critique
  • PLFI 2026 - Un budget insuffisant et opaque selon le Collectif des citoyens
  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…
  • Fausses et illégales perquisitions - Des auteurs toujours en circulation

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff